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Rue Garibaldi

plaque rue

la Rue Garibaldi 69007 Lyon

C'est une Grande Rue

entre la Cours Gambetta et l' Avenue Berthelot

Domaine:métropole

cette rue s'étent sur 3 arondisements, 69006 , 69003 , 69007 sur wikipedia Rue Garibaldi

Situation:

La rue Garibaldi est l'une des plus grandes rues de Lyon, peut être la seconde après l'avenue Jean Jaurès.
Elle débute boulevard des Belges, au croisement de la rue Prévost.

Elle traverse tout le sixième, le troisième et une partie du septième jusqu'à l'avenue Berthelot où elle se poursuit par la rue du Vivier en direction de la route de Vienne.

La circulation se fait vers le sud sur trois voies au moins et jusqu'à cinq voies avec des trémies pour croiser les rues importantes, cela la rend presque infranchissable sur une bonne partie du troisième arrondissement au point qu'on y a aménagé un passage souterrain entre les rues d'Arménie et du Pensionnat.

Il y a en plus des contre-allées, et par endroit une piste cyclable.

Il y a aussi un arrêt de métro et deux lignes de bus.

Qui va de Cours Gambetta a Avenue Berthelot

Histoire:

Elle a été construite en partant du cours Vitton tout au long du 19e siècle, dans la première moitié vers le nord, plus tardivement vers le sud, l'ouverture sur l'avenue Berthelot ayant été réalisée en 1931.
Une énorme transformation a été entamée vers 1975, elle se poursuit encore aujourd'hui.

La circulation automobile a été également encouragée par des aménagements semi-autoroutiers, devant les bouchons qui perduraient, le balancier tend à limiter cette circulation, par exemple avec le feu tricolore remis en place vers 2000 au croisement des rues Bouchut et Mazenod.

C'est au 45 à l'angle de la rue Tronchet que la loge maçonnique du parfait silence a exercé de 1847 à 1972.
A cette date, les maçons ont dû quitter leur temple pour laisser le temps à d'autres maçons de leur construire une loge plus moderne d'une grande discrétion.
Parmi les maçons célèbres, plusieurs se sont fait initier à Lyon, Casanova en 1750, Mozart en 1766.
Après la défaite de 1940, les sociétés secrètes ont été interdites et les loges se sont dissoutes le 10 août, le temple a été dévasté.
Joseph Brenier, grand maître du Grand Orient de France est mort à Lyon le 30 décembre 1943, renversé ou assassiné par un cycliste.

La rue Garibaldi a servi d'axe de mesure pour la triangulation menée par Fouque de 1861 à 1869 pour permettre l'établissement du premier plan de Lyon au 1/500e.

Au 38, une plaque conserve le souvenir de Roger Violi, assassiné par la Gestapo le 24 novembre 1943.
Au 232, une autre plaque rappelle que Jean Bianchero est mort pour la France le 17 mars 1945, déporté pour ses activités dans les groupes francs.
Albert Chambonnet, chef régional des FFI a vécu au 259 jusqu'à son arrestation en 1944.

Simone Garnier qui est devenue célèbre avec Guy Lux dans le jeu de télévision Intervilles a passé sa jeunesse rue Garibaldi.

Le 13 février 1970, six perceptions lyonnaises ont été plastiquées.

La tour du 148 a été construite en 1972, elle a été vidée en 1994 à cause de l'amiante qu'elle contenait.
En 2013, sa remplaçante commence à monter à l'angle du cours Lafayette.
Elle doit mesurer deux cent mètres et devenir la plus haute de Lyon.
D'autres travaux aussi impressionnants ont commencé, visant à la transformer en une avenue bordée d'arbres à la circulation automobile limitée.
Les trémies ont été reconverties en réservoirs d'arrosage, les arbres ont été plantés pour créer une continuité verte sur un second axe nord sud parallèle au Rhône.
En 2020 j'y ai vu la maison du projet Part Dieu au 192, lieu et site qui expliquent ce chantier et plus généralement celui de la transformation du quartier.

Au 58, à l'angle de la rue Tronchet, une plaque garde la mémoire du commissaire Patrick Casassus, tué en service le 16 juillet 1991.

Historique:

A été dénommée rue Sainte-Élisabeth de 1827 à 1871 et avant 1882. A absorbé la rue Rave en 1913.

Architecture:

Elle est extrêmement large sur une majorité du tracé, bordée par des immeubles plus hauts que dans le reste de la ville, jusqu'à vingt étages.

Ce sont les constructions de la seconde partie du 20e siècle qui dominent, avec des lignes verticales et de nombreuses colonnes surplombantes.

Autour de la rue Duquesne, ce sont de grands immeubles à encorbellement, sauf la petite maison à tourelle sur garages qui veille sur une cour triangle.
Ils ont de belles portes dorées et des arrondis, l'un est daté de 1941.
Le 7 est remarquable par ses colombes, ses arches et son ampleur.

Autour du cours Vitton, une partie plus étroite est bordée d'immeubles plus anciens en pierre, à l'allure plus traditionnelle d'une rue des Brotteaux avec cinq ou six étages.
Le 59 a une belle porte à heurtoir, le 70 un lion en imposte, l'allée mène à une jolie cour avec une pompe en fonte et des bancs démontés.

Ensuite, on trouve encore quelques maisons anciennes dont la mairie du sixième coté ouest.

Coté est, ce ne sont plus que des constructions récentes avec des formes géométriques et des hauteurs plus importantes.
Le 125 fait exception et se distingue par l'élégance de ses décors.

La rue Garibaldi prend toute sa largeur après la rue Cuvier.
Au croisement du cours Lafayette, une tour d'une vingtaine d'étages aux vitres dorées, puis la colonne de parking semble un cylindre tranché.
On distingue la grosse coquille de béton de l'auditorium avec la tour du crédit Lyonnais en second plan.

Après la rue Servient, trois énormes cubes vitrés, ce sont les bureaux des impôts, d'une banque et du Grand Lyon.

Après l'avenue Faure, un mur et un parc laissent voir un long bâtiment qui se termine par un petit château.

Au croisement du cours Gambetta, la station de métro est carrelée de bleu, ces carreaux répondent aux carreaux blancs de l'une des plus grosses résidences, dix sept étages autour du 304 et aux carreaux bruns du 332 un peu plus loin.

Le 289 a une curieuse façade vitrée en dévers, le 307, en construction avec d'élégantes colonnes vitrées, le 315 est horizontal avec huit rangées de balcons fumés, le 327 semble à un couvent avec un joli pavillon d'entrée et sa grande demeure de trois étages.

Après la rue Tourville, la rue semble hésiter sur sa direction, les immeubles sont isolés, construits de travers, il reste de vieux ateliers dont certains sont en voie de démolition.
La résidence étudiante ressemble à une casquette.

La rue se termine par un atelier, des résidences neuves et des terrains vagues qui vont sûrement en accueillir de nouvelles.

Elle est bordée d'arbres, soit sur deux trottoirs, soit sur quatre rangées, soit sur une bande centrale avec des buissons et des fleurs.

Dédicace:

Guiseppe Garibaldi est né à Nice le 4 juillet 1807, il est mort à Caprera le 2 juin 1882.

Il a passé sa vie à faire des guerres en faveur de la république et de l'indépendance, en Amérique du Sud, en Italie et en France.

Guiseppe Garibaldi est devenu héros, mythe et symbole de l'indépendance et de l'unité italienne.

En 1870, il a été nommé citoyen d'honneur de la ville de Lyon pour avoir combattu aux coté des Lyonnais contre les Prussiens à la bataille de Nuits.

Sur la plaque des martyrs de la résistance, une plaque conserve la mémoire de ses deux petits-fils, Bruno (tué le 26 décembre 1914) et Constantin Garibaldi (tué le 5 janvier 1915), morts pour la France et pour la liberté des peuples.

Elle a d'abord été rue Sainte Elisabeth.

Origine du nom:

Giuseppe Garibaldi, général et homme politique italien né à Nive en 1807, mort à Caprera en 1882.
Il combattit pour la France en 1870-1871.
Le 20 octobre 1870, le Conseil Municipal de Lyon lui décerne le titre de citoyen lyonnais pour avoir combattu aux coté des Lyonnais contre les Prussiens à la bataille de Nuits.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Lettre de M. Crestin, Maire de la Guillotière du 1 er mars 1871, délibération du Conseil municipal du 7 septembre 1882 et décret du 6 juillet 1882. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV:28639 code FANTOIR:6903873030L code INSEE:69387

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