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Rue De Créqui

plaque rue

la Rue De Créqui 69007 Lyon

C'est une Moyenne Rue

entre la Rue Robert et l' Avenue Félix-Faure

Domaine:métropole

cette rue s'étent sur 2 arondisements, 69003 , 69007 Rue De Créqui

Commentaire:

attestée en 1823

Situation:

La rue de Créqui commence boulevard des Belges, face à la place Leclerc, à l'extrémité nord du damier des Brotteaux.
Elle traverse tout le sixième, tout le troisième, puis une partie du septième, jusqu'à la grande rue de la Guillotière, au flanc de l'église Saint Louis devant laquelle elle se prolonge par la rue de la Madeleine.
La circulation se fait depuis la rue de la Madeleine vers le nord, elle est doublée par une piste cyclable, sauf sur les portions étroites où il faut compter sur la patience des automobilistes et accélérer pour la ménager.
Le 220 et le 222 traboulent vers la rue Edison et la rue Paul Bert.

Qui va de Rue Robert a Avenue Félix-Faure

Histoire:

Avant les constructions, la première Montgolfière se serait élevée à l'angle de la rue Bugeau1. la rue a été ouverte en deux temps, la partie jusqu'au cours Lafayette au début du 19e siècle, la partie du troisième arrondissement vers 1860, joignant une partie encore plus ancienne ayant fait partie du bourg de la Guillotièr1. un 1842, une bataille a eu lieu lorsque la ville a voulu prolonger la rue au sud du cours Lafayette, Suiphon, le propriétaire voulait céder dix mètres de large alors que la ville en réclamait treiz1. le monument expiatoire aux victimes de la répression de 1793 qui suivit le siège de Lyon avait d'abord été un cénotaphe construit en 1795 et brûlé l'année suivante, on a bâti ensuite une pyramide proche de Saint Pothin en 1819, puis une chapelle, détruite en 1900 pour faire passer la rue.
La liste des 2000 personnes dont 103 religieux tués est inscrite aux murs, leurs os et le tombeau de leur chef, le comte de Précy y sont aussi conservés.
Cette chapelle commémore l'un des épisodes les plus tragiques de l'histoire de Lyon, en rébellion au régime de terreur de la convention instaurée à Paris, Lyon a fait sécession, vite appuyée par les royalistes.
Au terme d'un siège terrible, la ville tomba aux mains du pouvoir centra1. la vengeance de la convention fut violente, 2000 morts et un décret : Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus.
Les maisons des puissants devaient être détruites, ce qui fut fait à Bellecour et surtout à Pierre Scize où 140 maisons furent mises à bas.
Heureusement, l'immensité de la tâche et la raison ont sauvé l'essentiel de la ville.

Historique:

A absorbé la rue des Martins. A absorbé la rue des Martyrs en 1878.

Architecture:

C'est une immense ligne droite, sauf la petite partie du septième qui est tortueus1. 2près les deux grands immeubles du boulevard des Belges, elle est bordée d'immeubles importants, quatre à sept étages, certains en retrait de la rue, majoritairement construits au 20e siècle, plutôt cossus dans la partie nord.
Certains comme les 9 et 10 arborent des portes à dorures.
Certains sont dallés de marbre et de granite, on peut apercevoir des jardins intérieurs, des tapisseries comme au 9, une statue au 19, daté de 1994.
Le 27 est daté de 1937.
Certains ont des verticales de petits balcons individuels en surplomb comme au 31 daté de 1951 et en face au 30 qui est plus récent.
Le 53, appartenant à l'armée, se distingue par ses immenses ouvertures.
On longe plusieurs édifices religieux, d'abord le chevet de pierres de la Rédemption avec ses arcs-boutants et ouvertures en arc brisé, puis, au 127, l'église Saint Pothin, construite de 1841 à 1843 avec son clocher carré, l'Église anglicane n'a qu'une fenêtre à colonnes et vitraux sur la rue, elle se cache derrière les arbres d'une cour.
Le mémorial aux martyrs lyonnais de 1793, la belle chapelle Sainte Croix a été élevée de 1898 à 1901, elle se distingue par un superbe dôme d'ardoise et des formes ramassées avec une façade de pierres jointées.
Ce monument est bien mis en valeur dans son jardin fleur1. le 73 a une belle porte arrondie en fer noir et verre.
Il reste quelques constructions plus anciennes près du cours Franklin Roosevelt avec des soubassements de pierre comme au 86 et 88, au 87 et 89 avec leurs deux belles portes jumelles et en face, le 76 et 78 aux grandes vitres, ancien établissement industriel Colcombet à l'angle de la rue Tronchet.
On retrouve de nouveau des colonnes de balcons, imposantes comme au 129, plus légères au 137, à l'angle des rues Bugeaud et Bonnet.
Vers la rue le Royer, viennent des constructions administratives aux volumes différents, un étage de fenêtres sur garages, une tour vitrée, et surtout l'imposante barre du tribunal, cinq étages aux innombrables fenêtres avec un jardin et une rangée d'arbres plantés en contrebas.
En face, ce sont des immeubles de bureaux et de logements plus anguleux.
Dans le troisième, plusieurs commerces sont décorés de fresques, sûrement inspirées par l'immense mosaïque de la bourse du travail signée Fargeot en 1934.
Le reste de l'architecture de béton blanche de la Bourse est grande et austère avec une curiosité, les minuscules fenêtres en escalier au 205.
Après la rue Mazenod, on passe à nouveau entre des maisons plus anciennes, certaines à l'abandon.
Une petite tour carrée au 192, une ancienne usine reste isolée au croisement de la rue Chaponnay, derrière, un îlot rejoignant la rue Edison a été aménagé en jardin avec de hauts bacs à plantes sculpté1. Au contraire, après la rue des Rancy, avec une barre en béton et des espaces de verdure dont l'aire de jeux Créqui.
Une ancienne maison sans étage devient anachronique au 228.
Au 261, une cour cache deux belles maisons aux ouvertures rondes.
La rue fait un coude après l'avenue Faure avec une belle enfilade de façades en arrondi du côté ouest.
Coté est, un terrain en contrebas est utilisé par les boulistes avec une jolie halle construite autour des platanes, deux bancs permettent la halte.

Dédicace:

Charles (1578-1638) et François (1625-1687) de Créqui ont été maréchaux de France au 17e siècle.
On peut voir un tableau à leur gloire, représentés partant pour la bataille sur le mur du n°12.
En 1610, le Maréchal de Créqui commanda un Lyonnais célèbre, Claude de Gadagne.
Charles de Créqui a été gouverneur du Dauphiné.
Anne de Créqui est mort à Lyon malgré les soins de Rabelai1. lagdelaine de Créqui a été l'épouse de Charles de Villeroy gouverneur de Lyon.
À la mort de son mari en 1686, elle a été ensevelie au couvent des Carmélites.
Cette grande famille de la noblesse vient de Créquy dans le Pas-de-Calais.
Le sud s'appelait rue des Martyrs.

Origine du nom:

La famille de Créquy, ou de Créqui, est une ancienne famille noble originaire de l'Artois qui prend son nom de la localité de Créquy, dans le Pas-de-Calais. Alphonse, Comte de Canape, lieutenant général pour le Roi à Lyon de 1693 à 1697.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV: 27802 code FANTOIR: 6903831975G code INSEE: 69383

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