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Rue Franklin

plaque rue

la Rue Franklin 69002 Lyon

C'est une Moyenne Rue

entre le Quai du Maréchal-Joffre et le Quai Gailleton

Domaine:métropole

sur wikipedia Rue Franklin

Situation:

La rue Franklin traverse toute la presqu'île du quai Joffre au quai Gailleton, au nord de la rue de Condé et au sud des rues Bourgelat et des Remparts d'Ainay.

La circulation se fait vers l'ouest, le stationnement des deux cotés, le bus 91 y passe.

Qui va de Quai du Maréchal-Joffre a Quai Gailleton

Histoire:

En 1548, le confluent se trouvait par ici à l'extrémité du brotteau d'Ainay.

La partie ouest qui se trouvait sur la terre ferme a été construite à la fin du 18e siècle, puis la partie est après le remblaiement réalisé, ainsi que le débouché sur la Saône au début du 19e.

Il y a eu quelques aménagements au 20e siècle avec quelques immeubles de logements et l'implantation du central téléphonique Ampère, reconverti en logements et bureaux au début du 21e siècle.

Clair Tisseur, Nizier du Puitspelu a vécu au n°10 de 1858 à 1877 comme l'indique une plaque.

En 1928, au n°44, Joannès Gaillard tenait un cabinet de guérisseur si prospère qu'il avait besoin de vingt cinq employées pour répondre à toutes les lettres.
Après quelques années de cette concurrence, l'ordre des médecins l'obligea à aller poursuivre sa carrière en Amérique du sud.

Charles Maurras a vécu au n°28 bis pendant la guerre de 1940.
Il était la principale signature du journal l'Action Française qu'il avait installé rue de la République.
Après la guerre, il a été jugé et condamné à perpétuité au palais de justice de Lyon.

Le 2 décembre 1969, une tuerie a eu lieu à l'angle de la rue d'Enghien, au bar de la mairie, le fameux Nonoeuil, Pierre Rémond fut tué en compagnie d'un complice en réussissant à tuer un policier, depuis un an il était recherché par la police pour octante braquages et la mise sous racket de nombre de bars.

Historique:

A été dénommée rue de la Reine jusqu'en 1848 puis de 1852 à 1878. A été dénommée rue de la Concorde de 1848 à 1852.

Architecture:

Elle est assez large, d'une parfaite rectitude, elle bénéficie d'une grande unité de style et d'un bel alignement, hormis entre la rue d'Enghien et la rue Henri IV.

Les deux premiers pâtés de maisons, de part et d'autre de la rue Vaubecour, se font entre des maisons du 19e siècle, imposantes au nord, sans locaux commerciaux, avec des chapiteaux qui encadrent leurs larges fenêtres et leur dernier étage aux fenestrons entourés d'ardoise, plus simples au sud, trois étages sur entresol.

Avant la rue d'Enghien jusqu'à la rue Henri IV, l'unité se rompt, la section est plus large avec des immeubles disparates, immeuble moderne au 8, magnifique porte au 10 avec de belles têtes de pierre et de beaux bas reliefs de bois, flanc d'un hôtel particulier derrière ses grilles aux pointes dorées de la mairie du second, grande maison de 1773 aux volets fermés de l'institut Saint Vincent de Paul derrière des bâtiments bas, puis haut immeuble blanc de style art déco de huit étages au 19, ancien central téléphonique Ampère, à nouveau un immeuble moderne au 18 avec une devanture commerciale agressive, puis une jolie façade aux ouvertures toutes en rondeurs de l'infirmerie Saint Martin, haute de trois petits étages.

La rue prend sa véritable unité après la rue Henri IV, ce sont des maisons construites au 19e siècle de trois à cinq étages, alignées, certaines simples, d'autres plus décorées avec quelques balcons saillants.

On peut remarquer le bois de la porte du 26, bien clair avec un panneau de marqueterie, quelques mains en heurtoir au 32 et 35, un étonnant lion couché au-dessus de la porte du 33, noire et métallique.

Quelques beaux portails simples comme au 45 ou au 56 avec ses têtes noircies au second étage.

Quelques portes originales comme la double porte du 48, dont l'une a été transformée en devanture, surmontées de trois colonnes, celle du 49, coupée aux deux tiers avec ses neuf ouvertures octogonales.

Le blason du lion de l'institut Vatel, sur une curieuse petite maison de deux étages.

A l'est, les sections sont plus profondes, des maisons sont bâties autour de cours, comme celle du 45 avec son beau mur de pierres.

La maison la plus remarquable est au 57, ici, la cour ouvre sur la rue, elle est en contrebas du niveau général avec des garages au premier niveau, une ceinture de colonnes au second avec des rambardes tout autour, les étages sont plus simples, l'ensemble est ouvert par un grand portail avec de belles grilles.

Enfin, une vierge à l'enfant protège l'angle sud du quai Gailleton.

Dédicace:

Benjamin Franklin est né le 17 janvier 1706 à Boston, il est mort le 17 avril 1790 à Philadelphie.

Il fut un scientifique de premier plan et un homme politique et diplomate aux débuts des Etats Unis d'Amérique.

C'est lui qui a inventé le paratonnerre.
Lyon a eu les premiers paratonnerres de France, on peut en voir une belle brochette rue Morellet sur le musée Guimet ou tout près rue Henri IV.

Il a été l'un des pères de l'indépendance des Etats Unis d'Amérique, participant à l'écriture et posant sa signature sur la déclaration d'indépendance, le traité de Paris et la constitution.

Franklin est venu à Lyon en 1785 comme membre associé à l'Académie.

Auparavant, on était rue de la Reine.

Origine du nom:

Benjamin Franklin, homme d'État, physicien, philosophe et publiciste né à Boston en 1706, mort en 1790 à Philadelphie.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Délibération du Conseil municipal du 19 novembre 1878 et arrêté préfectoral du 2 juillet 1879. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV:27602 code FANTOIR:6903822885A code INSEE:69382

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