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Place Tobie Robatel

plaque rue

la Place Tobie Robatel 69001 Lyon

C'est une Moyenne Place

entre la Rue d'Algérie et la Rue Louis-Vittet

Domaine:métropole

Traboule:

cette place, il y a 1 Traboule N°.11

Situation:

La place Tobie Robatel est plus une rue qu'une place, entre la rue de la Martinière et la rue d'Algérie, prolongée par la rue Lanterne au sud et la rue Vitet au nord.

La circulation, notamment des bus est assez importante, en direction du nord, vers les pentes et la rue Terme, une voie réservée aux bus va vers le sud et les Terreaux.

Qui va de Rue d'Algérie a Rue Louis-Vittet

Histoire:

En 1303, les Carmes ont installé un monastère dans le quartier, face à la porte de la rue Lanterne.

Les Génois établis banquiers ou commerçants à Lyon à partir du 14e siècle avaient leur chapelle en l'église des Carmes des Terreaux.

Pendant les trois mois de la famine de 1573, Laurent Capponi faisait préparer un repas pour les pauvres sur la place des Carmes.
Au 16e siècle, le collège de médecine se réunissait aux Carmes.

En 1636, ils ont construit la chapelle des pénitents de la miséricorde.
De cette date à la révolution, les pénitents s'occupaient des prisonniers auxquels ils apportaient vêtements et nourriture et au besoin argent pour permettre la libération des emprisonnés pour dette.

Le 29 mai 1793, six hommes sont montés dans un immeuble de la rue qui donnait sur la cour des Carmes pour tirer sur la population, Jean François Exbrayat est passé en jugement pour ce forfait mais a été acquitté dans le doute de sa participation.

La place occupe l'emplacement de la cour du monastère des Carmes, chassés par la révolution.
La chapelle des pénitents a été démolie au milieu du 19e siècle dans le cadre des travaux de la boucherie des Terreaux.

La place a pris sa forme et sa vocation routière au 20e siècle avec la destruction de maisons pour permettre le passage vers la rue Terme.

Historique:

A été dénommée cour des Carmes jusqu'en 1821. A été dénommée place de la Miséricorde de 1821 à 1935.

Architecture:

Elle se compose de deux parties, une large avenue et une placette coté est.

La placette serait charmante si elle n'était envahie par les voitures, elle est d'agréables proportions, bordée sur trois cotés par des maisons anciennes à quatre étages.

A coté, un dos d'immeuble laisse un large trottoir mis à profit par le glacier Nardone pour y construire une petite échoppe et y déployer ses tables tout l'été.

Coté ouest, deux pâtés de maisons assez cossues dans le style du 19e siècle, 1772, si on en croit la date de fondation de la pharmacie, font un alignement, plutôt haut, de quatre à six étages.
Les deux portes sont remarquables, le 3 par sa forme de portail et son fenestron, le 1 par ses trois portraits en bois d'une finesse étonnante.
Les fenêtres du dernier étage sont elles aussi ornées de portraits, mais ils sont un peu hauts pour les apprécier.

Dédicace:

Cette place s'est d'abord appelée place de la Miséricorde.

Tobie Robatel est né en 1851, il est mort en 1935.

Cet ingénieur a fait ses études à l'école de la Martinière et à l'école centrale de Lyon avant de travailler dans la société Coignet puis de diriger Buffaud fabriquant de locomotives.

En 1931, Robatel était administrateur de la fondation Martin.

Origine du nom:

Ingénieur, juge au Tribunal de commerce, administrateur de l'asile de Bron, président de la Chambre syndicale de la métallurgie.
Né le 19 septembre 1850 à Lyon, mort le 29 juillet 1935 à Collonges-au-Mont-d'Or.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Délibération du Conseil municipal du 25 novembre 1935. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV:27329 code FANTOIR:6903817020Z code INSEE:69381

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