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Rue Sébastien Gryphe

plaque rue

la Rue Sébastien Gryphe 69007 Lyon

C'est une Moyenne Rue

entre la cours Gambetta et la Rue du professeur Grignard

Domaine:métropole

Rue Sébastien Gryphe

Situation:

La rue Sébastien Gryphe commence cours Gambetta, face au 41, elle va vers le sud et se termine place Jules Guesde, en jonction avec la rue Béchevelin.

Les voitures circulent vers le nord, le débouché sur le cours Gambetta est souvent encombré.

Certains la tiennent pour l'une des plus belles rues de Lyon, plus pour l'ambiance que pour l'architecture.

Qui va de cours Gambetta a Rue du professeur Grignard

Histoire:

La partie proche de la Grande rue de la Guillotière a été habitée sous l'ancien régime, la rue a été tracée progressivement du nord vers le sud à partir du milieu du 19e siècle.

A partir de 1875 pendant presque cent ans, l'UMDP, union des propriétaires a récolté l'essence de Vénissieux, le résidu des fosses sceptiques qui allait servir d'engrais.
Avec les progrès du tout à l'égout, l'entreprise s'est diversifiée pour devenir Plastic Omnium.

Oreste Clarion a vécu au 31 jusqu'à sa mort en 1883, il avait fait fortune en parcourant Lyon comme homme sandwich.

Au 27, Claude Guerry tenait un bar, l'Imprévu.
Le 3 août 1973, il a été abattu devant le bar.
Il avait fait partie du gang des Lyonnais et on le tenait pour le tueur du parrain de Lyon Jean Augé.En 2004 et 2005, deux Algériens qui officiaient comme imams dans la salle de prière de la rue ont fait la une des journaux et ont été expulsés de France.
Abdelkader Bouziane était marié avec deux femmes et avait fait la promotion de la lapidation des femmes dans ses prêches et dans une entrevue accordée à Lyon Cap.
Abdelhamid Aissaioui avait déjà été condamné à de la prison pour avoir tenté de mettre une bombe sous une voie de chemin de fer en 1995, depuis, il se consacrait à la promotion de la guerre sainte.

Historique:

A été dénommée rue de Chabrol de 1824 à 1879.

Architecture:

C'est une longue rue bien rectiligne qui passe essentiellement entre deux rangées de façades du 19e siècle au sens large car le 12 bis est daté de 1908.

Le coté est est très homogène, les façades de cinq étages se suivent sans discontinuer après le n°1 qui semble plus ancien avec sa grande porte cloutée à deux battants.
On peut remarquer une main heurtoir au 25.

Le coté ouest commence par une grosse barre moderne de neuf étages, en U derrière son jardinet.
Le 14 bis se distingue, il est plus bas, un étage avec un grand fronton inscrit A LA GRANDE ECHELLE.
Au 24, il y a un second ensemble moderne à deux ailes autour d'un jardin à l'angle de la Grande Rue de la Guillotière.
Entre les deux ailes, une grande barre est ouverte par un large porche qui mène au jardin public Dru.

Une jolie vierge fait l'angle de la rue Saint Michel.

A l'angle de la rue Montesquieu, une parcelle libre sert de parking sauvage, une plus grande va jusqu'à la rue Mazagran et abrite le jardin d'Amarantes.

L'alignement est rompu à l'ouest par une cour autour de bâtiments anciens au 41.

Les deux alignements reprennent après la rue de la Thibaudière, il y a un passage assez joli, moins haut avec des maisons de un étage, l'une au 58 au dessus du bar Croatia, l'autre au 70 sur un commerce de brocante.

La rue change de style après la rue du père Chevrier avec quelques bâtiments modernes, plusieurs maisons et le foyer des sans abris autour d'une cour avec des statues.

Il y a un espace vide après la rue de l'Université avec un terrain de sport face à la place du Prado.
Les alignements reprennent ensuite, ils sont moins homogènes avec des immeubles du milieu du 20e siècle qui possèdent des courbes de béton après le croisement de la rue Chevreul, face à une maison à véranda à l'allure de vieille taverne.

Le coté ouest se termine par un jardin après la rue Jaboulay, l'alignement se poursuit coté est jusqu'à la place Jules Guesde.

Dédicace:

Sébastien Gryphe est né en Allemagne, en Souabe à Reutlingen vers 1493, il est venu à Lyon en 1515 pour s'installer imprimeur.
Il a été l'un des grands imprimeurs lyonnais du 16e siècle avec 1551 éditions de 1524 à sa mort le 7 septembre 1556 rue Ferrandière.

Il tenait boutique à l'angle de la rue Thomassin et de la rue Mercière.

On peut voir plusieurs échantillons de ses ?uvres ainsi que son portrait au musée de l'imprimerie rue de la Poulaillerie.
La pièce la plus fameuse est une édition de 1564 des ?uvres de François Rabelais.

En 1897, 375 ans après, l'éditeur Eugène Grasset utilisait encore l'un de ses caractères.

Depuis 1997, le périodique des bibliothèques de Lyon s'appelle la Gryphe.

Antoine Gryphius a été aussi imprimeur, c'est lui qui a publié l'histoire de la noble et antique cité de Lyon en 1573 par Guillaume Paradin.

Victor Hugo cite cette dynastie d'imprimeurs dans son livre 93.

Auparavant, elle a été un temps rue Chabrol.
Il semble qu'elle ait été la rue des Asperges encore avant.

Origine du nom:

Imprimeur lyonnais et humaniste, né à Reutlingen, en Souabe, vers 1493, mort à Lyon le 7 septembre 1556.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Délibération du Conseil municipal du 2 juillet 1879. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV: 28694 code FANTOIR: 6903876705F code INSEE: 69387

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