Rue Joseph Chalier

la Rue Joseph Chalier 69008 Lyon

C'est une Petite Rue

entre la Rue de Narvik et l' Avenue Général-Frère

Domaine:métropole

Situation:

La rue Chalier commence rue de Narvik, près de la place Latarget.

Elle va vers le sud d'un seul tenant pour se terminer avenue Général Frère, face à la rue Rodet.

Qui va de Rue de Narvik a Avenue Général-Frère

Histoire:

La rue Chalier a été ouverte vers 1960 dans le cadre de l'aménagement de la cité Mermoz.

Historique:

Architecture:

Elle commence entre deux barres de la rue de Narvik.

Ensuite, Une bande de peupliers borde le coté ouest devant trois barres perpendiculaires à la rue et séparées par des allées et des jardins qui permettent de rejoindre la rue de la Moselle.

Coté est, une cheminée de béton blanche se dresse au milieu du cube des locaux associatifs avec la petite barre du centre social en second plan.
Plusieurs allées se rejoignent autour et devant l'école Pasteur, avec des bancs et des arbres formant un jardin public.
Ce coté se termine devant une longue barre décorée avec des peintures d'une petite fille à la marelle.

Dédicace:

Joseph Chalier est né à Beaulard, dans le Piémont Italien.
Il a été arrêté suite au renversement de la municipalité le 29 mai 1793, condamné à mort et exécuté le 16 juillet à Lyon 1793 à 46 ans pour avoir appelé au meurtre et à l'émeute.
On le trouve souvent écrit Challier.

Chalier avait pris la tête de la commune révolutionnaire de Lyon.
C'est lui qui avait commandé la première guillotine de Lyon, il rêvait de l'installer sur le pont Morand pour que les têtes tombent directement dans le Rhône et que les exécutions puissent être plus nombreuses.

Son éviction a entraîné la réaction du pouvoir central, le siège de Lyon, puis les décrets ordonnant la dissolution de Lyon, le découpage du département, la destruction d'une partie de la ville et l'exécution de deux mille Lyonnais dans la période de terreur décidée par la convention.

Aussi cette rue ne lui est pas attribuée mais à un médecin, Joseph Chalier, né en 1882, mort en 1942, professeur à la faculté de médecine, spécialiste de physiologie et de maladies infectieuses.

Origine du nom: