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Avenue Barthélemy Buyer

plaque rue

l' Avenue Barthélemy Buyer 69009 Lyon

C'est une Grande Rue

débute de la rue Benoist Mary

Domaine:métropole

Avenue Barthélemy Buyer

Situation:

Cette longue rue fait la frontière entre le cinquième et le neuvième arrondissement, elle se prolonge ensuite, traversant tout Tassin la Demi-Lune sous le nom d'avenue de la République.

Dans Lyon, c'est la D407, on peut en voir une borne en face de la rue Benoist Mary, elle devient ensuite la nationale 7 qui s'en va vers la Bourgogne et Paris.

Elle commence à Saint Just, place de Trion et fait rapidement une fourche avec la rue Pierre Audry.

Au n°5, un passage permet de rejoindre la rue de la Favorite.

Au n°52 un passage permet de rejoindre le hameau de Trion à pied, à l'ombre des marronniers et dans la verdure.

En face de la rue Sidoine Apollinaire, un chemin public tracé sur l'ancien chemin de fer de Vaugneray grimpe dans le bois en direction de la demi-lune, ce chemin fait un superbe parcours boisé qui ressort tout au bout de la rue et permet une ballade en boucle, moitié sur la rue, moitié dans les bois.
Ne pas confondre avec le chemin privé qui s'enfonce dans les bois au n°79.

Derrière le point information jeunesse, deux passages permettent de rejoindre la rue Patel par la verdure.

Près de Trion, les bus 45, 66, 73, 85 ont un arrêt, les 45 et 73 continuent le long de la rue.

La circulation se fait à double sens.

Qui va de rue Benoist Mary a

Histoire:

C'est un très ancien cheminement vers l'ouest lyonnais.

Par la suite c'est devenu la route de Paris puisqu'elle rejoint la nationale 7 qui part vers Charbonnière.

Avec la construction des autoroutes, elle n'a pas pris trop d'importance routière.

Hormis la première partie qui a été une extension du bourg de Saint Just vers le 19e siècle, l'urbanisation s'est faite d'abord par de grandes propriétés à l'extérieur de la ville qui ont été remplacées au fur et à mesure de l'avancement de la ville, après le milieu du 20e siècle, par des ensembles qui ont su intelligemment tirer parti des grands arbres environnants pour loger beaucoup de monde sans perdre l'ambiance verdoyante et l'horizon des monts du Lyonnais.
Au 215, la résidence Roger Poisson est datée de 1970.

En 2004, une affiche sur l'école Berlioz indique que les parents réclament des aménagements pour protéger leurs enfants des voitures, sûrement sur le modèle de la passerelle qui traverse l'avenue.

Architecture:

L'avenue commence place de Trion par une section large et descendante qui fait presque aussitôt une fourche avec la rue Pierre Audry.
A l'angle de la rue de la Favorite, on trouve un groupe de maisons anciennes en pisé, ce qui est rare à Lyon, ce matériau ayant été interdit après les inondations de 1840 et 1856.

En face, il y a un terrain de sport et un petit bois qui monte au Bastion.

Elle fait un coude à gauche et devient plus étroite, toujours en descente.

Au n°7, 11 et 19, des impasses desservent quelques maisons à un étage et des garages.
Il faut remarquer les clefs sous le balcon de celle qui fait l'angle de la rue des Quatre Colonnes, datée de 1850.

Après la rue saint Fiacre, les constructions sont moins denses avec des maisons anciennes à deux étages et des maisons individuelles entourées de jardins.
Coté sud, on retrouve de nouveau des impasses desservant des maisons individuelles.

Du n°35 au 55, on trouve des résidences modernes au milieu de jardins paysagers avec deux barres de neuf étages des années 1970 et deux plus récentes et mieux intégrées avec des toits de tuiles.

La rue continue à descendre entre des murs de pierre qui protègent des villas et d'où dépassent de beaux arbres, certains murs sont loués à des fins publicitaires.
On peut encore voir les culées du pont du train de Vaugneray, la première, dans le jardin du 80, la seconde à coté de l'embranchement du chemin vert.

La rue arrive à un point bas puis change d'allure à l'embranchement de la rue Sidoine Apollinaire en entrant dans une section moderne et moins urbaine avec beaucoup de verdure jusqu'au bout.

Au nord, on trouve l'entrepôt Leclerc, une station service, et un immeuble de bureaux, au sud, un ensemble de tours modernes de quatorze étages.

On se trouve à flanc de colline qui monte vers le sud et descend au nord vers Vaise dans une petite foret à l'état naturel d'où montent les bruits de circulation de l'autoroute cachée par les arbres.

On passe entre les locaux vitrés de la CEGID et les nombreuses plantes d'une jardinerie avant d'arriver dans une zone de logement.
Au sud ce sont des tours de quinze étages des années 1980 entourées d'arbres.

On passe ensuite entre les cours de tennis de la Rhodia et le stade de foot en gazon et les parkings de l'entrepôt Attac.
Au nord, la vue est dégagée sur les monts d'or, Vaise et la Duchère.

On peut admirer le jardin de la crèche de Champvert.

En face de l'école Berlioz, construite vers 1960, une passerelle couverte de vigne vierge permet aux enfants de traverser à l'abri des voitures.

Au 207, une grande barre parallèle à l'avenue casse un peu l'ambiance verdoyante sinon bucolique.
Une rangée d'arbres plantée devant l'immeuble au milieu d'une pelouse corrigera l'impression dans cinquante ans.

Du 217 au 229, un grand groupe d'immeubles se cache en retrait.

Au niveau du panneau Tassin, un escalier monte jusqu'au chemin qui ramène les piétons à travers les bois jusqu'à Saint Just.

L'avenue passe à Tassin au niveau d'un grand rond point qui dessert la voie rapide menant au tunnel de Fourvière.

Il ne faut pas s'arrêter au panneau de Lyon, puisque l'élément le plus représentatif de cette voie se trouve être la magnifique horloge de Tassin connue de tous les Lyonnais et restaurée en 2003.
Cette horloge se trouve au croisement des routes de Bordeaux à Lyon et de Paris à la Provence.
Ce croisement établi en 1787 forme une place ronde et les bâtiments construits au nord forment la demi-lune qui donne son second nom à la commune de Tassin.

Dédicace:

Barthélemy Buyer est né à Lyon en 1439, il y est mort en 1483.
Par testament, il a fait construire une chapelle à Saint Nizier pour y reposer avec sa famille.
Il a été le premier éditeur lyonnais et également français.
Il avait sa demeure rue Mercière quand le premier livre lyonnais fut imprimé.
D'autres le font naître et vivre à peine plus au nord, rue Saint Côme, à l'emplacement du 8 rue Chavann1. le premier ouvrage répertorié imprimé à Lyon est sorti des imprimantes de Guillaume Leroy le 15 ou le 17 septembre 1473 sur commande de Barthélemy Buyer.

Le 18 avril 1476, Barthélemy Buyer a fait imprimer le premier livre en Français, la légende dorée, recueil de la vie des Saints par Jacques de Voragine et Jean Batallier.

On lui doit également le premier livre médical local : la grande chirurgie de Guy de Chauliac en 1478.

Sources:code FUV: 28140 code FANTOIR: 6903850680R code INSEE: 69385

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