Monument:
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Situation:
La rue Villeroy débute cours de la Liberté, elle va vers le sud-est en diagonale et se termine par le square Pelloux, en jonction avec la rue d'Arménie, au niveau de la rue Duguesclin coté sud et Philip coté nord.La circulation se fait vers le cours de la Liberté, d'abord sur deux voies, puis sur une.Le square Pierre Pelloux, dans le troisième, occupe le triangle fait par les rues Duguesclin, Villeroy et d'Arménie, face à la rue Saint Amour.
Histoire:
Son orientation et son caractère tortueux peuvent en faire l'héritière d'un des chemins qui parcouraient la plaine de la Guillotière entre quelques maisons jusqu'à la fin du 18e siècle.La rue actuelle a été tracée dans la première moitié du 19e siècle dans un premier temps jusqu'à l'emplacement de l'avenue de Saxe puis dans la partie est.
Les habitations étaient construites à cette époque dans la partie ouest ainsi qu'à l'extrémité dans le lotissement de Saint Amour.Une plaque au 33 indique la maison de Joseph Oldra, 1886-1973 qui a animé la marionnette Guignol.A partir des années 1960, des commerçants juifs se sont établi dans la partie ouest avec une clientèle maghrébine.En 1968, le ciné club et la revue premier plan avaient leur siège au 28 dans la salle le Pax où Jaurès était venu parler.Artet associationsLes musulmans se réunissent dans la mosquée Abou Bakr.Au 45, une plaque conserve la mémoire de la maison natale de César Geoffray, fondateur des chorales à c?ur joie.On trouve un club de sports.Commerceset servicesC'est la première partie qui est la plus commerciale avec de nombreux Arabes sur les pas de porte avec quelques vendeurs de menthe sur leur tréteau.
Il y a deux restaurants, deux snacks, deux bars avec terrasses.Bahadourian est la plus célèbre épicerie de Lyon avec des produits venant du monde entier.Deux alimentations, une boulangerie, deux boucheries, un hammam.
Trois magasins de décoration, deux de téléphone, un de presse, cinq de vêtements, un de chaussures, trois bazars, trois coiffeurs.Deux garages auto, deux médecins et un ambulancier, une librairie, un poste EDF.Juillet2006L'angle fait par les rues Villeroy et d'Arménie est suffisamment aigu pour qu'on n'y construise pas une maison.Le square a été aménagé en 2004.
Architecture:
La rue Villeroy a une largeur irrégulière, elle n'est pas non plus très droite, ce qui contribue à son charme, surtout en revenant en direction du centre.Le 2 et 4 est un superbe immeuble du cours de la Liberté, très décoré avec deux entrées jumelles magnifiques, en bois.
En face, c'est un alignement de façades simples avec de belles ferronneries au 5.
Le 4 traboule vers le 65 cours de la Liberté à travers une belle cour à la forme originale.Il y a une section étroite, entre des maisons anciennes, de la rue Gutenberg à la place Bahadourian.
La place fait un grand dégagement coté impair, encore augmenté par une démolition récente.
La majorité des façades sont du 19e siècle, trois à quatre étages, simples, avec quelques maisons anciennes, basses un étage sur pas de porte commercial.L'ambiance change après l'avenue de Saxe, on passe entre une tour en béton de 1939 adossée à des maisons simples et trois façades de maisons de pierres bien décorées.Après la rue Vendôme, le 53 est une résidence à balcons du milieu du 20e siècle, elle côtoie une maison basse, ancien atelier, puis les briquettes et les modules du centre EDF, cette zone laisse de la place à quelques arbres.
Le coté pair est tout aussi varié, un immeuble ancien, deux ateliers servant de parking, trois immeubles modernes, un flanc de dix étages.Après la rue Duguesclin, elle se prolonge coté nord, face au square et à la rue d'Arménie par un gros poste du GET lyonnais, une jolie maison à deux étages et trois résidences accolées, une avec de beaux balcons, la dernière à l'angle de la rue Philip avec ses flèches de béton est datée de 1991.Il est fermé par une barrière, bien ombragé de platanes, deux allées plus un élargissement sont garnis de nombreux bancs, les délaissés sont plantés de pelouse qui apportent une bonne odeur.
Dédicace:
La famille de Villeroi a été la plus grande famille lyonnaise de l'ancien régime, au service du roi et de l'église.Un Villeroy a été ministre de Henri IV au début du 17e siècle.En 1620, c'est un Villeroi qui installa le couvent des Feuillants à Lyon.
D'autres seigneurs de Villeroi ont fondé et sont enterrés dans le couvent des Carmélites.
Ils y avaient leur chapelle et Marie Magdeleine de Villeroy en a été la prieure en 1717.La famille de Villeroy a donné plusieurs archevêques à la ville de Lyon dont Camille qui le fut de 1653 à 1693.
Camille de Neuville Villeroy a vécu de 1621 à 1693, il a été le dernier abbé d'Ainay et Cardinal de Lyon.
Il a aussi sa rue à Saint Rambert.Elle a fourni aussi de nombreux gouverneurs du Lyonnais qui dominèrent la ville à partir de 1608 ou 1612 pendant les deux siècles précédant la révolution, ils détiennent le record de France de durée pour une dynastie de gouverneurs.
Le premier d'entre eux était Charles de Villeroy, marquis d'Hallincourt, le dernier fut Gabriel Louis de Neuville, gouverneur de 1765 à 1790.Nicolas et François furent en outre précepteurs des rois Louis XIV et Louis XV.En 1700, c'est François Paul de Villeroi archevêque de Lyon qui a installé l'Académie de Lyon au palais Saint Jean, rue Adolphe Max.En 1722, suite à un incendie à Saint Jean le gouverneur Villeroy a instauré un impôt permettant d'acheter des seaux et des pompes.Les Neuville de Villeroy possédaient le château de Neuville.
Ce sont eux qui ont donné leur nom à cette commune qui s'appelait alors Vimy.Ils tenaient leur nom de leur château de Villeroy, près de Paris.Le dernier Villeroy, Gabriel Louis François a été guillotiné le 28 avril 1794.Leur hôtel particulier se visite rue de la Charité puisqu'il héberge le musée des Tissus.Pierre Pelloux est né le 9 décembre 1903 à La Mure, il est mort le 26 octobre 1975 à Lyon.
Il est connu pour sa carrière de peintre lyonnais du 20e siècle.
Il a inspiré Truphémus et Fusaro.Il a vécu ses trente dernières années au 41 boulevard Deruelle.