Monument:

Le Square Des Charmettes

Situation:

Il y a deux squares de part et d'autre de la rue des Charmettes, au croisement de la rue Germain.

Un cheminement en angle le contourne derrière une grille entre les deux rues.

Histoire:

Le square avec les jeux d'enfants est le plus ancien, il a été aménagé dans la seconde moitié du 20e siècle sur un ancien jeu de boules.

La grande partie est plus récente, elle a été ouverte par la démolition de maisons.

En 2010, il a été le théâtre d'un meurtre, un occupant nocturne qui s'amusait à insulter les passants a planté son tournevis dans le corps de l'un d'eux.

En 2015, la maison à la tour carrée est entrée en rénovation.Septembre 2011 et Mai 2015 pour le square Descour

Architecture:

Le plus grand, à l'ouest est fait de terre battue.
L'aire principale est limitée par deux long murets de béton couverts de planchers qui peuvent faire deux longs bancs alors que deux alignements de bancs sont placés à l'est et à l'ouest.
Une trouée laisse voir le clocher de Notre Dame de Bellecombe.

Des albizias sont alignés le long des rues avec un enrochement devant la rue Germain.

Deux immeubles modernes ferment la vue coté sud après une pelouse, coté ouest, après un massif de plantes coté ouest.

Une maison assez originale par sa petite tour carrée occupe l'angle coté rue Germain.
Murée, elle attend son devenir.

Le second est plus petit coté est, rectangle aussi, au sol en gohrre, à l'ombre de trois platanes.
Il est dédié aux jeux d'enfants avec deux aires équipées.
Des bancs de fer permettent de veiller sur eux.

Dédicace:

Il n'a pas vraiment de nom mais adopte celui de la rue et du quartier.

Le 19 décembre 2011, le conseil municipal a décidé que le square des Charmettes était appelé square Général Marcel Descour.

Marcel Descour est né le 6 novembre 1899 à Paris, il est mort le 2 avril 1995 à Montbrison sur Lez dans la Drôme.

Il est arrivé à Lyon en 1939 pour y travailler à l'état major militaire puis est entré en résistance, d'abord en dirigeant l'organisation de la résistance de l'armée, puis celle de l'armée secrète, puis celle des forces françaises de l'intérieur pour la région de Lyon.

En 1944, il a organisé le soulèvement des maquis qui a abouti à la prise de la préfecture où il est entré le 2 septembre prêt pour la jonction avec l'armée libératrice du général Brosset le lendemain.
Le général de Tassigny l'a nommé gouverneur militaire de Lyon où il est resté jusqu'en 1945.

Devenu général, il a été nommé à nouveau gouverneur militaire de la région en 1956.