Monument:
La Cour Des Voraces
est a l'adresse: 9 place Colbert, 14 Bis montee Saint Sebastienest Inscrit en 1990 comme monuments historiques
Cour Cour Des VoracesMonument:
est Inscrit en 1990 comme monuments historiques
Cour Cour Des VoracesSituation:
La cour des Voraces est au coeur de la plus célèbre traboule des pentes de la Croix Rousse.
On peut y accéder par le 29 rue Imbert Colomès, par le 14 montée Saint Sébastien ou par le 9 place Colbert.
Histoire:
Cet ensemble était récemment construit au moment des révoltes des canuts et une partie de l'histoire de la révolution de 1848 aurait pris naissance ici puisque c'est ici que les Voraces se seraient réunis.
Trois plaques content cette histoire de façon un peu imaginaire me semble-t-il, l'une d'entre elles y raccroche un hommage à la déclaration universelle des droits de l'homme qui a certes été proclamée en 1948 sur des idéaux que n'auraient pas rejeté les Voraces, mais sans véritable lien avec la proclamation de la république de 1848.
Architecture:
L'entrée rue Imbert Colomès est une allée dallée puis des escaliers, elle fait face à une autre traboule qui ne manque pas d'allure et mène rue des Tables Claudiennes.
L'entrée montée Saint Sébastien se fait sous un porche qui donne accès à un avorton de rue étonnant entre deux rangées de façades avec des pavés tête de chat.
L'entrée la plus spectaculaire se fait place Colbert, une petite allée toute simple débouche sur le sensationnel escalier connu par toutes les photos de Lyon.
Dédicace:
Les Voraces étaient les membres d'une association qui s'était constituée en réaction à un changement de contenance du pot de vin.
Ces ouvriers se sont structurés en coopérative afin d'aller chercher le vin et d'autres denrées pour échapper aux prix des commerçants.
Cette organisation leur a permis d'entrer dans l'histoire le 24 février 1848 en s'emparant de la mairie de Lyon puis de la préfecture et des forts du boulevard de la Croix Rousse.
Le lendemain quand la république fut proclamée à Paris, ils montèrent des barricades aux cris de «vive la république démocratique et sociale».
Ils restèrent en haut de l'affiche en gardant le contrôle de la ville jusqu'au 21 mai quand ils furent intégrés dans la garde nationale.
Le 15 juin 1849 ils dressèrent à nouveau des barricades, cette fois ci, ce sont les troupes républicaines qui les écrasèrent.
Nizier du Puitspelu offre une version plus optimiste, il indique que la nouvelle connue de la fin de la république à Paris, les Voraces rendirent le contrôle de la mairie et des forts sans combattre, on pourrait lui faire confiance car il dit tenir l'information du dernier survivant.
Après des condamnations, ils disparurent de l'histoire pour revenir à leur première vocation coopérative.