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Quai Saint Vincent

Situation:

Le quai Saint Vincent se trouve sur la rive gauche de la Saône le long du premier arrondissement.

Il débute après le quai Gillet au niveau de la montée Hoche à la limite avec le 4e arrondissement et se termine avant le quai de la Pêcherie au niveau du pont la Feuillée à l'angle de la rue d'Algérie.

La circulation se fait du nord au sud avec une voie pour les voitures, une pour les bus.
Après la passerelle et la place Saint Vincent, le quai s'élargit à trois voies de circulation.
La voie du bus a été élargie pour favoriser les vélos.

Il y a une circulation assez importante de péniches et de bateaux de tourisme sur la Saône.

Qui va de Quai Joseph-Gillet a Rue d'Algérie

Histoire:

Ce grenier fut construit, entre 1722 et 1728, par l'architecte Voyer Claude Bertaud de la Vaure afin de répondre, en cas de disette, à la consommation annuelle des Lyonnais. Repère majeur au sein du grand paysage des quais de Saône, sa composition architecturale très sobre et imposante témoigne des qualités constructives du premier quart du 18ème siècle. Les trois niveaux voûtés d'arêtes sur deux piles de colonnes attestent ces prouesses techniques. Le grand escalier avec sa ferronnerie de belle facture donne, également, le niveau d'attention soignée porté à un simple grenier à blé. Enfin, ses grands volumes ainsi que ses larges couloirs laissant deviner les files de colonnes confèrent à cet édifice un intérêt certain.

Historique:

A absorbé le quai des Augustins, le quai Saint-Benoît, le quai Sainte-Marie-des-Chaines et le quai d'Halincourt. Il comprenait le port Saint-Vincent. A absorbé le quai de La-Feuillée. A absorbé la place Saint-Louis.

Architecture:

Le quai est doublé tout du long par un bas port qui se trouve quelques centimètres au-dessus du niveau normal de la Saône, et donc sous la Saône en temps de crue.
De nombreuses rampes font la jonction avec le trottoir.
Il est le plus souvent minéral avec des pavés tête de chat par endroits et un peu de végétation, surtout au nord.
A la belle saison les pêcheurs y sont nombreux, les emmerdeurs aussi, gare aux semelles.

Un haut et beau mur de pierres soutient la chaussée et protège la ville de l'eau.

Les constructions commencent par une maison semblant du 18e siècle comme oubliée là entre les résidences modernes du quai Gillet et la falaise surmontée des murailles du fort Saint Jean.

Après le pont Koenig, on longe le grand bâtiment classique de la DRAC à l'imposant fronton.
Il a été construit en 1726 sur l'espace dégagé par les carrières qui avaient servi à construire les ponts de la Saône.

La Saône et le quai prennent ensuite un virage à gauche au niveau de la maison rouge du CAUE, ancien hôtel de la Butte avec ses grandes fenêtres à croisée de bois figurant des meneaux.

Au 7 une réalisation de 2002 abrite un minuscule jardin d'intérieur où pousse un olivier.

Cet immeuble est collé avec celui du 8 datant du 19e siècle dont il reprend les montants verticaux, ils sont tous deux hauts de cinq étages.

On retrouve ensuite un équipement collectif avec les Subsistances.

C'est un magnifique ensemble de vastes proportions avec des arcades.
Il faut y entrer pour apprécier davantage les cours pavées, dont l'une fait un beau carré et est couverte avec tout autour trois étages de fenêtres en arc.

Ensuite, on passe un vilain immeuble, une grosse barre du 20e siècle de sept étages, puis on va se retrouver jusqu'au bout sur un quai qui n'a que très peu bougé depuis cent cinquante ans, excepté la chaussée goudronnée et les voitures.
Les immeubles le bordant sont majoritairement du 19e siècle ou antérieurs.
1699 pour le plus ancien.

Au 12 se trouve une belle maison isolée de quatre étages à la symétrie remarquable.

Face à la passerelle, les rochers de la colline affleurent et ont obligé à laisser un renfoncement utilisé par deux bâtiments bas et modernes de la direction de la propreté et par quelques jeux d'enfants.

Au 20 bis une imposte avec la femme et l'enfant jouxte un immeuble de 2004.

Le 21 possède une porte et une entrée superbe.

On passe ensuite la place du port Neuville.

Le 30 est surprenant avec sa façade retravaillée dont les fenêtres ne correspondent pas aux arches.

La plupart des maisons suivantes sont du 19e siècle en une longue enfilade sinuant légèrement au gré du cours de la Saône, on peut y voit quelques belles portes.

Au 46, on pourrait se croire aux Brotteaux devant la façade richement décorée.
Une plaque garde la mémoire de deux occupants célèbres, Justin Godard (qui possède sa rue à la Croix Rousse) et Georges Cohendy qui a fait fonction de maire en septembre 1940.

Le 49 mérite d'être détaillé et contourné pour voir le mur des lyonnais depuis la place Saint Vincent.

Ensuite, l'ambiance change, on arrive en ville, l'entrée de l'église Saint Vincent se cache en retrait de l'alignement mais il ne faut pas manquer d'admirer ses statues, dont l'une des quatre statues de vierges du quai et son portail sculpté.

Dédicace:

Le quai tient son nom du saint patron des vignerons à qui a été consacrée l'ancienne église Saint Vincent des pères Augustins qui avaient leur monastère dans la rue du même nom.

Saint Vincent est né à Huesca et Mort martyrisé à Valence en Espagne au 4e siècle.

Origine du nom:

Le quartier et l'ancienne église paroissiale honorait le saint patron des vignerons.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV: 27351 code FANTOIR: 6903816590G code INSEE: 69381

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