la Rue Du Professeur Morat 69008 Lyon
étais avant 1938, rue de l'asile / 69008
la Rue Du Professeur Morat 69008 Lyon
étais avant 1938, rue de l'asile / 69008
Situation:
La rue du Professeur Morat commence rue Bataille, face au groupe scolaire Herriot et au départ de la rue Nicolas, elle se termine face au 64 avenue Général Frère.
Histoire:
Le chemin de l'Asile existait déjà au 19e siècle, il passait alors en pleine campagne.Au sud de l'avenue Mermoz, elle passait entre les usines Valéo et les conserves Lenzbourg, le MEDEF a repris l'emplacement est, en face, une ZAC a été lancée pour un nouvel aménagement encore en cours.
Architecture:
Le premier tronçon est très long sans croisement, la rangée d'arbres sur le coté est et la prépondérance des maisons en font une promenade agréable.Le début passe entre des maisons individuelles avec quelques ateliers entre elles et un petit immeuble de trois étages au 15 face à un entrepôt plus important.
Coté nord, la résidence Bataille est formée de plusieurs petites barres dont une arrive en diagonale de quatre étages puis une plus massive de neuf étages.
Le domaine s'enfonce jusqu'à la rue Bataille.
Entre les deux, un grand terrain dispose d'un local et d'installations sportives.
L'ambiance change à l'angle de l'avenue Mermoz avec un long immeuble à ouvertures rouges face à un atelier commercial à grand arrondi de béton qui l'unit à la rue Desparmet.
Elle reprend avec l'incroyable façade aux vitres penchées du MEDEF qui s'appuie sur un très long entrepôt au flanc couvert de tôle qui forme une vague et se poursuit jusqu'à l'avenue Frère par une aire de chargement et une de stationnement.
En face, le premier ilot est en construction, on voit monter un immeuble de béton, après la rue Nieuport, c'est un immeuble triple aux lignes diagonales et aux ouvertures originales.
A l'angle de l'avenue Frère, un mur de mâchefer masque un chantier qui doit voir sortir un immeuble de la rue Auriol.
Dédicace:
Jean Pierre Morat est né à Saint Sorlin en 1846 il est mort en 1920.Il a été élève de Claude Bernard.
En 1877, il a obtenu un prix Montyon pour son livre sur les Variations de l'état électrique des muscles.
Il a laissé son nom à la loi de Dastre Morat sur les vaisseaux capillaires.
Il a publié un traité de physiologie avec Dognon.
Eugène Briau lui a consacré une biographie.
Elle a d'abord été chemin de l'Asile.
