Rue Du Président Edouard Herriot
la Rue Du Président Edouard Herriot 69002 Lyon
C'est une Grande Rue
entre la Place des Terreaux et la Place Bellecour
Domaine:métropole
étais , rue de l'impératrice / 69002
cette rue s'étent sur 2 arondisements, 69001 , 69002 Rue Du Président Edouard Herriot Commentaire:
la rue de l'Impératrice, rebaptisée ensuite rue de l'Hôtel de Ville puis rue du Président-Édouard-Herriot, reliant la place Bellecour et la place des TerreauxPersonnalité:
cette rue porte le nom du célèbre
Herriot
qui a étais Ancien maire de Lyon, ministre
naît a Troyes en 1872
décède a Saint-Genis-Laval en 1957
Monument classée:
3 monuments est dans cette rue: Immeuble / Immeuble / Immeuble / Situation:
La rue Edouard Herriot traverse le centre entre les deux principales places de la ville.
Elle commence à l'angle de la place des Terreaux et à la rue Joseph Serlin.
Elle se termine sur la place Bellecour.
Le nord est dans le premier arrondissement, la partie principale est dans le second, l'articulation se fait au niveau de la place Rivoire et du dos de Saint Nizier.
Les places de stationnement sont très prisées, coté ouest.
La circulation se fait du sud au nord, avec une voie pour les bus.
Qui va de Place des Terreaux a Place Bellecour
Histoire:
Le quartier a été habité depuis le début de l'époque médiévale, progressant depuis un noyau autour de l'église Saint Nizier et s'est toujours trouvé en centre ville.
Fernand de Géramb, né à Lyon le 14 janvier 1772, mort à Rome le 15 mars 1848, a passé son enfance dans le quartier, rue Sirène, il a combattu dans les armées de la plupart des pays d'Europe, Autriche, Russie, Naples, Sicile, Espagne, contre la France et l'Angleterre, prisonnier en 1814, il revint à Lyon dans son uniforme de général militaire avant d'entrer dans les ordres sous le nom de père Marie Joseph de Géramb, jusqu'à devenir procureur général des Trappistes.
Au milieu du 19e siècle, un régime autoritaire, les besoins militaires, des lois autorisant les expropriations, le souci de modernisme et de l'hygiène, et la réussite de l'opération rue Impériale (République) firent engager d'immenses travaux de démantèlement de tout un alignement de maisons afin de créer la rue de l'Impératrice.
En 1860, une description de la ville la montre en pleins travaux de percement.
Au 104, une plaque rappelle l'arrestation de Maurice Jacquet, consul des Pays Bas, arrêté en 1944 pour faits de résistance.
Le consulat est toujours là, avec des drapeaux dont l'emblème aux trois lions est particulièrement bienvenu ici.
Le consulat du Mexique est venu le rejoindre en 2008.
Il arrive que des manifestations la remontent pour se rendre devant l'hôtel de ville.
Historique:
A été dénommée rue de l'Impératrice de 1864 à 1871. A été dénommée rue de l'Hôtel-de-Ville de 1871 à 1957. Architecture:
Coté pair, le premier bâtiment est imposant, c'est l'aile est du palais Saint Pierre avec son entrée majestueuse entre deux colonnes.
En 1860, en plein travaux de percement de la rue de l'Impératrice, on allongea le flanc du palais St Pierre sur la place du Plâtre et les petites rues du quartier pour magnifier l'ensemble.
Par la suite, la rue bénéficie d'une grande unité de style, c'est un alignement d'immeubles, presque tous construits vers 1860, lors de l'ouverture de la rue.
Ils font quatre étages, parfois cinq.
Les ornements sont nombreux, des vierges et un philosophe dans des niches, des anges, des portraits, des lions, des diables, des anges, des rois, des guirlandes, des grappes, des coquilles, sculptés dans la pierre ou dans le bois des porte1. 2eux exceptions : le 66, de construction récente, bête carré blanc, il réussit à entasser huit étages là où les autres n'en comportent que cinq, et l'intervalle entre la rue Mulet et la rue Neuve qui est rescapé de la période antérieure, les façades sont plus sobres, l'alignement aléatoire, mais les portes et les arches des commerces sont superbe1. Il y a pas mal d'éléments à remarquer :C'est l'une des rues qui possèdent le plus de vierges d'angles, celle de la rue Saint Nizier est accompagnée d'un Saint Pierre à l'angle de la rue de la Poulaillerie.
Au 38, les statues d'un couple romain, anachronisme, la femme tient une canette.
Au 40, les petits anges de la porte sont gravés, virtute dulce et comite fortuna, devise de Sébastien Gryphe et les chapiteaux des fenêtres sont décorés de têtes.
Le chevet de Saint Nizier est agrémenté d'une échoppe de fleuriste, en levant la tête, on est dominé par les gargouilles et les tourelles.
Ne restez pas trop longtemps, un bloc de cinq cent kilos s'est détaché de l'église vers 1970.
Une plaque proche d'une fontaine conserve la mémoire de Jean Marie Leclair, 1697-1764, plus grand maître de l'école française de violon né dans la paroisse.
Au 39, le Crédit Lyonnais ressemble à un énorme coffre fort avec ses entrées de métal noir et ses pierres de taille.
L'immeuble de Virgin se distingue aussi avec ses trois balcons et ses immenses fenêtres métalliques entre deux colonnes.
Le 58 et le 60 s'ouvrent par deux belles portes jumelles.
La plupart des portes de la rue sont belles, le plus souvent en bois encadrées de pierre.
Au 78, on peut voir deux médaillons à Gutenberg 1438 et Senefelder 1794, respectivement inventeurs de l'imprimerie et de la lithographie.
Aux 77 et 81, deux immeubles jumeaux impressionnent par leurs colonnes et leurs cariatides à l'antique.
La rue Edouard Herriot est belle à remonter, car on vise le clocher doré et les toits de l'hôtel de ville redorés en 2007 qui brillent sur fond de Croix Rousse.
Dédicace:
Edouard Herriot est né en 1872 à Troyes, il est arrivé à Lyon en 1896, suite à sa nomination comme professeur, jeune agrégé de lettres au lycée Ampère.
Edouard Herriot a été maire de Lyon du 3 novembre 1905 à 1957, il est mort en exercice le 26 mars 1957 à Saint Genis Laval.
Sa tombe se trouve à Loyasse.
Son enterrement a été un moment épique des rapports entre l'église et les anticléricaux.
Herriot, connu pour avoir été l'un de ses derniers, a connu un enterrement religieux.
Le cardinal Gerlier a dit avoir recueilli ses dernières volontés à Lyon devant un seul témoin, madame Herriot, fervente religieuse.
Son mandat de maire a été interrompu pendant la guerre, arrêté puis déporté en Allemagne, il n'a été libéré que le 24 avril 1945.
Il est à l'origine des Habitations Bon Marché en 1920, il a pris Tony Garnier comme architecte pour Grange Blanche, les abattoirs et le stade de Gerland.
Il a fait construire quatorze écoles dont le lycée du parc et ouvert le lycée Saint Just dans les locaux du séminaire.
C'est lui qui a fait relancer la foire de Lyon en 1916.
C'est aussi lui qui a fait démolir l'hospice de la Charité pour y installer la grande poste.
Au niveau national, il a eu tous les honneurs et toutes les présidences, celles du conseil des ministres, de l'assemblée nationale, du parti radical et de l'Académie française.
C'est pourquoi la rue s'appelle Président Edouard Herriot après s'être appelée rue de l'Impératrice puis rue de l'Hôtel de ville.
Edouard Herriot a vécu cours d'Herbouville, il avait aussi une superbe maison isolée que l'on peut voir en se promenant autour du site gaulois de Larina à cinquante kilomètres à l'est de Lyon.
On peut voir son buste square Jussieu et son portrait en mosaïque place Guichard, il est honoré aussi par une école, un lycée, un hôpital, aussi connu sous le nom de Grange Blanche, une cité HBM et par le port fluvial de Lyon entre autres.
Origine du nom:
Maire de Lyon de 1905 à 1957. Homme politique et écrivain. Un des chefs du parti radical socialiste. Président de l'Assemblée nationale, ministre, président du conseil. Né à Troyes le 5 juillet 1872, mort à Saint-Genis-Laval le 26 mars 1957.Sources:data.gouv.fr
Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr
Délibération du Conseil municipal du 17 juin 1957 approuvée le 1er octobre 1957. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)
code FUV: 27439 code FANTOIR: 6903815720L code INSEE: 69381
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