rue ==>
A |B |C |D |E |F |G |H |I |J |K |L |M |N |O |P |Q |R |S |T |U |V |W |X |Y |Z
trouver votre rue parmi les 4347
par arrondissement: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 toute les rues de Lyon.

Rue Armand Calliat

plaque rue

la Rue Armand Calliat 69005 Lyon

entre la montée des Epies et la rue du Gourguillon

Rue Armand Calliat

Situation:

La rue Armand Caillat monte en prolongement de la partie basse de la montée des Epies, elle fait un coude vers le nord pour déboucher dans le Gourguillon.

Elle est réservée aux piétons.
Un escalier en fer descend jusqu'à la place Valensio.

Qui va de montée des Epies a rue du Gourguillon

Histoire:

La rue Caillat est très ancienne, elle existait durant le moyen âge.
Au 13e siècle, la recluserie de la Madeleine, en haut à l'angle du Gourguillon se trouvait à la limite de Lyon.

Le monastère du Verbe Incarné, s'est installé en 1655 à l'angle du Gourguillon.

La rue gardait une allure très ancienne un peu atténuée par la construction de l'escalier de fer en 2002.

Architecture:

Une première partie courte grimpe entre deux anciens flancs de maisons, en levant les yeux, on aperçoit les arbres d'un jardin au-dessus d'un grand mur de pierres dorées.

Après le coude, elle continue de grimper, étroite et tordue entre de vieilles maisons aux murs évasés en bas.

On peut voir une belle porte au 1 et un bel encadrement au 5.

A partir du 7, on est dominé par le mur du clos du Verbe Incarné et une grille nous sépare de la végétation en pente vers la place Valensio.

Dédicace:

Thomas Joseph Armand Caillat est né aux Abrets en 1822, il est mort à Lyon en 1901.
On le trouve aussi parfois sous l'orthographe Armand Calliat.
Il a été orfèvre spécialiste de l'art religieux.
Son atelier était au-dessus de sa rue, ouvert sur le Gourguillon dans l'ancien monastère du Verbe Incarné.
Son fils Marie Joseph Armand Caillat, né en 1862, mort en 1939 a poursuivi son ?uvre.

On peut admirer les ?uvres de Caillat au musée de Fourvière.
Plusieurs autres sont conservées à Saint François de Salles.

Il avait créé les récompenses dues au legs de la comtesse Mathilde de Buffières Rambuteau qui furent attribuées de 1912 à la guerre.
Le muguet d'or pour le meilleur poète, l'églantine d'or, prix d'éloquence, la violette d'argent, prix d'histoire et d'archéologie, l'?illet d'argent pour les beaux-arts, et la primevère d'argent, prix de littérature morale.

Au 18e siècle, on était dans la ruelle Foireuse.
Une ancienne plaque mentionne rue Bourdi.

Agrandir le plan

expretion