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Place Bellecour

Commentaire:

avant elle s’appeler Place Louis-le-Grand. La plus grand place piétonne d’europe. Lieux de rendez-vous quant on dit de se retrouver "sous la queue du cheval".

Monument classée:

45 monuments est dans cette place: Hotel De Varey / Statue équestre De Louis Xiv / Clocher De L’ancien Hôpital De La Charité / Statue Antoine Saint Exupery / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Immeuble / Maison / Maison Bresson /

Situation:

La place Bellecour est l'un des centres de la ville avec la place des Terreaux.

Elle se trouve au milieu de la presqu'île et fait l'articulation entre les deux principales rues piétonnes de la ville, la traversée en diagonale de la rue Victor Hugo à celle de la République est toujours noire de monde.

Les voitures circulent autour dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sur deux voies plus une pour les bus.
La circulation est généralement intense.

Histoire:

A l'époque antique, la presqu'île était occupée par les romains comme en témoigne la mosaïque trouvée à proximité et conservée dans la station de métro.

Cette place a longtemps été sur des terrains inondables, le Rhône et la Saône s'y réunissaient à chaque crue, puis de plus en plus rarement jusqu'à la dernière crue de 1856.

Jusqu'à la renaissance, il s'agissait d'un champ à la lisière sud de la ville dense.

Au 9e siècle, l'évêque Agobard fut appelé vers Bellecour pour examiner trois sylphes arrivés tout droit de Magonie sur des vaisseaux aériens.
L'évêque démentit mais fut suffisamment impressionné par l'histoire pour la relater sur un manuscrit.

En 1572, les protestants l'ont aménagée en place d'arme et raccordée à la ville.
Elle a eu à nouveau ce rôle de nombreuses fois jusqu'au 19e siècle.

Le 6 septembre 1574, le roi Henri III arrivant du Dauphiné a fait son entrée triomphale en traversant le champ de Bellecourt, puis la Saône au port de Rontalon.

Elle était propriété de la famille Le Viste, jusqu'à ce que la commune ne l'achète en 1635 pour en faire la place royale, bordée des plus belles maisons de la ville.

Au 17e siècle on a découvert des vestiges romains en creusant des fondations de maisons à Bellecour.

Le roi Louis XIV a logé presque deux mois sur la place en 1658, chez Alexandre Mascrani à la maison rouge, une de celles qui ont été détruites en 1793.
C'est sous les tilleuls qu'il a acquit de délicieux souvenirs au bras de Marie Mancini.
C'est à Lyon qu'il négocia également en vue de se marier avec Marguerite de Savoie.

En 1672, la place était le lieu de rassemblement de la noblesse qui venait tous les soirs s'y promener au son des violons.

La première statue de Louis XIV a connu une destinée étonnante.
Elle a été fondue à Paris mais elle a fait le tour de l'Espagne par Gibraltar avant de remonter par le Rhône.
Elle a été débarquée à Ainay où elle a passé douze ans devant la maison de Mascrany avant de pouvoir arriver à sa destination.
Détruite à la révolution, elle a été remplacée par celle de Lemot qui a eu plus de chance jusqu'à présent.

On a détruit les maisons de la place en 1793 ainsi que la première statue équestre dans le cadre des représailles après le siège de Lyon.

Dix ans après, Napoléon donnait le signal des reconstructions qui allaient donner son ampleur et son allure moderne à la place.

En 1857, les marronniers ont remplacé de beaux tilleuls détruits par les bivouacs des armées.
En 2010, on abat les derniers marronniers et les rangées de nouveaux tilleuls reprennent de l'allure.

Les bassins ont été inaugurés le 15 août 1858.
Ils ont été rasés en 2010.

A la fin du 19e siècle, les anarchistes ont cherché à déstabiliser en perpétrant une quinzaine d'attentats à Lyon.
Le premier a eu lieu au café l'Assommoir, place Bellecour le 23 octobre 1882, pour culminer avec l'assassinat du président Carnot, rue de la République.

En 1888, l'union du Sud Est a été le premier syndicat agricole de France.

Pendant l'occupation allemande, la Gestapo avait réquisitionné un immeuble de la place pour y effectuer des tortures.
Une plaque en conserve la mémoire.
A l'angle de la rue Gasparin, l'homme de pierre rend hommage à cinq résistants assassinés par les Allemands le 27 août 1944 et symbolise les sacrifices de la guerre et de l'occupation jusqu'en 1944.
Aux noms de ces hommes suit une liste des lieux tragiques de la guerre et la dédicace : passant, va dire au monde qu'ils sont morts pour la liberté.

Fin mars 1957, Edouard Herriot mourrait, toute la classe politique de l'époque s'est trouvée réunie à Bellecour pour commémorer la mort du grand homme.

Durant tout le 20e siècle, jusqu'à sa fermeture en 1989, le restaurant Vettard a régalé ses clients de quenelles de brochets et autres délices.
On dit que c'est à la fin d'un repas chez Vettard que le prince des gastronomes, Curnonsky a décerné à Lyon le titre de capitale mondiale de la Gastronomie.

En creusant le parking sous la place, vers 1960, on a trouvé de nombreuses amphores de l'époque romaine.
L'île des Canabae abritait des marchands de vi1. L'humoriste Laurent Gerra a vécu sur la place.

Le chanteur Jacques Higelin a fêté le passage de l'an 2000 sur la place au terme d'une soirée où de nombreux musiciens avaient défilé donnant des concerts.

Depuis 1894, les boulistes viennent jouer le tournoi de Pentecôte de boule sportive qui fut longtemps le plus grand tournoi de boules du monde, depuis 2003, les finales se déroulent à nouveau sur la place.

Le 8 décembre 2003, un artiste mexicain avait fait installer des projecteurs mobiles tout autour de la place.
Pendant cinq nuits, des internautes du monde entier ont proposé des combinaisons pour éclairer le ciel lyonnais.

En 2005, le salon Equita Lyon a délégué sur la place un défilé de la garde équestre du Portugal.

Le 11 novembre 2005, après une série d'échauffourées, d'attaques, d'incendies et de dégradations dans toute la France, les casseurs ont tenté de dévaster une foire aux livres.

La semaine autour du 19 octobre 2010, en marge de manifestations contre le recul de l'âge des retraites, la place a été occupée par les forces de l'ordre, tentant d'éviter des casses de vitrines et des pillages de magasins dans le quartier.
L'hélicoptère survolant la place, les rues bloquées, les mouvements de foule et les fumigènes donnaient une triste allure au centre ville.

Historique:

A été dénommée place Louis-le-Grand de 1714 à 1790. A été dénommée place de la Fédération de 1790 à 1792. A été dénommée place de l'Égalité de 1792 à 1801. A été dénommée place Bonaparte de 1801 à 1814. A été dénommée place Louis-le-Grand de 1814 à 1848 puis de 1852 à 1871.

Architecture:

Elle est immense, trop grande.

Au centre de la place trône la statue du cheval avec Louis XIV sur son dos entouré des statues d'un homme et une femme au lion figurant le Rhône et la Saône.

La partie est est en goudron rose, le reste est en gohrre.
Le sol est classé à la protection des sites.
Les façades ont été classées aux monuments historiques.

Elle est entourée d'une rangée d'arbres sauf la partie sud qui en possède plusieurs.

Egalement au sud, se trouvent les constructions, deux pavillons classiques en pierre de taille, dont l'un sert d'espace d'exposition et l'autre d'office du tourisme.
D'autres pavillons métalliques abritent des échoppes de fleuristes et des bars à terrasse.

De petits bassins d'eau découpés rappellent l'ancienneté de la place et sa vocation royale.

Autour de la place, l'est et l'ouest sont fermés par de larges maisons classiques, amples, symétriques avec cinq portes majestueuses, trois étages et un toit plat.
Plusieurs allées traboulent.
A remarquer au n°35 l'imposte figurant une famille royale.

Le nord est composé d'une enfilade de maisons moins importantes, de quatre à cinq étages, aux toits de tuiles.
A remarquer les terribles balcons du n°8.
Il faut une longue vue pour déchiffrer le médaillon noir de l'école des arts appliqués où le pape Pie VII bénit la maison Henry.

A l'angle de la rue Gasparin, se trouve une immense statue de trois mètres de hauteur connue sous le nom de l'homme de pierre (à ne pas confondre avec l'homme de la roche).

Le sud est fait de même, avec une nouvelle symétrie autour de l'ouverture de la rue Victor Hugo.
Il y a davantage de bandeaux d'ardoise qu'au nord, les maisons sont plus cossues au style majoritairement classique.

Au n°29, deux lions terribles défendent une porte richement décorée.
Au n°30, il y a deux très belles maisons à l'abri dans deux cours successives.

Il faut aller jusqu'à l'angle avec sa rue pour voir la jolie colonne de marbre gris qui supporte la statue de Saint Exupéry avec le petit prince sur l'épaule.

A l'autre angle, le bel hôtel Royal se distingue par sa coupole d'ardoise.

Les pas de porte sont en dessous du niveau de la place.
A l'angle de la rue Boissac, l'antiquaire, la cave aux curiosités, joue de cette déclivité.
C'est le signe probable d'une construction des immeubles antérieure à l'aménagement de la place.

Dédicace:

Ce nom rend hommage à la beauté du lieu, la belle cour est devenue Bellecour.

Deux plaques gravées rappellent que la place Bellecour a été un temps place Louis le grand.

Origine du nom:

Ce nom rend hommage à la beauté du lieu, La Bella curtis du XIIe siècle est devenue le pré de Belle court puis Bellecour.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Ordonnance du roi Louis XIV du 28 décembre 1658. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV: 27503 code FANTOIR: 6903820805P code INSEE: 69382

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