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Cours Lafayette

plaque rue

la Cours Lafayette 69006 Lyon

C'est une Grande Rue

Domaine:métropole

sur wikipedia Cours Lafayette

Situation:

Le cours Lafayette fait la séparation entre le 3e et le 6e arrondissement.
Les impairs sont dans le 6e.

C'est l'une des quatre principales artères est, ouest de la rive gauche du Rhône avec les cours Vitton, Gambetta et l'avenue Berthelot.

Il part, plat et rectiligne, mais de largeur variable jusqu'à Villeurbanne.

Il commence au bout du pont Lafayette et se prolonge sur Villeurbanne sous le nom de cours Tolstoï qui mérite le trajet jusqu'au totem.

Les bus ont une voie réservée en direction du Rhône, le 1 qui est la plus importante ligne de Lyon le parcourt tout du long.
Le 11 et le 18 y passent aussi.
Le tramway le suit sur deux cent mètres vers la Part Dieu.

Les voitures vont du quai jusqu'à Villeurbanne sur deux, trois et quatre voies.

Histoire:

Une vieille plaque métallique à l'angle du quai prouve que ce cours était la route de Villeurbanne avant de devenir une artère de Lyon.
On peut y lire, Rhône ch n°11.
Cité Lafayette 2k5, Villeurbanne 3k9.

Le cours a été construit dans le prolongement du pont Lafayette vers 1830.

Les inondations de 1840 ont fait d'énormes dégâts sur les maisons en pisé, par la suite on a construit en pierres dans Lyon.

En 1886, la commission exécutive du congrès national des syndicats ouvriers s'est réuni au n°8.

Louis Pradel est né au n°102 en 1906, il a été maire de Lyon.

La zone proche de la Part Dieu a subi une importante reconstruction après les années 1970 avec la création du centre administratif.

La zone du tramway a été transformée à cette occasion vers l'an 2000.

Au 172, une plaque rappelle que quatre résistants sont morts le 24 août 1944, dix jours avant la libération de Lyon.
Ils avaient 19 et 20 ans.
Un peu plus loin, au 252, une autre plaque conserve la mémoire de Michel Gaillard, un autre combattant de la seconde guerre mondiale mort au camp d'extermination de Flossenburg en 1945.

Le 28 février 2008, une explosion de gaz a endommagé le 117 et le 119, faisant un mort et des dizaines de blessés.
Une plaque a été posée sur les lieux ainsi qu'un pilier devant un espace vert au croisement de la rue Garibaldi.
Il sont gravés du nom de Stéphane Abbes, pompier tué lors de l'intervention.

Architecture:

Il est assez étroit sur le premier pâté de maisons avec des immeubles de cinq étages du 19e siècle.

Il devient très large après la rue Molière, avec une belle unité de style jusqu'à la rue de Créqui, bordé d'immeubles bourgeois bien ouvragés dont deux sont datés, 1887 et 1892.

Jusqu'à la rue Duguesclin, l'unité se brise, les constructions sont moins soignées, montant jusqu'à huit étages, datant de tout le 20e siècle.
Le 68 est remarquable par son étroite façade vitrée couronnée d'un chapiteau.

Ensuite, on passe un ensemble des années 1970 avec deux immenses barres de treize étages entre lesquelles se trouvent deux cubes avec des galeries et des passages piétons vers la rue de Bonnel.
Ces locaux abritent les halles et l'SSEDIC.
Ils sont suivis d'une horrible tour de vingt étages, l'ensemble est un peu en retrait du cours.

En face, subsiste l'école Jean Jaurès, de style 1900, construite en pierres autour d'une cour avec des pavillons en retrait et de jolies mosaïques.
Une peinture en trompe l'oeil complète l'ensemble, mais elle s'écaille.

Après la rue Garibaldi, les immeubles longent à nouveau le cours qui se rétrécit.
Les constructions originales du 19e siècle sont beaucoup plus simples et basses, quatre ou cinq étages et il y a de nombreuses reconstructions tout au long du 20e siècle dont un immeuble de 1923.

Après la rue Tête d'Or, une double rangée de platanes fait un pont de verdure.
Quelques immeubles de bureaux aux façades de verre s'intercalent entre les habitations.

On croise ensuite le très large boulevard Vivier Merle et la tour de la Société Suisse, puis l'immeuble métallique et la cheminée du chauffage urbain.

On passe sous la voie de chemin de fer, les constructions se font plus lâches, avec une station service et les imposants sièges de Axa et de la banque Rhône Alpes, très modernes, ainsi qu'une usine avec ses toits dentés.

Le cours reprend ensuite sa physionomie.

Avant la rue Sainte Geneviève, on voit apparaître quelques maisons anciennes de un étage qui rappellent que le cours a été une route.

Puis vient l'immense portail et la cour des Hospices Civils.

L'alternance se poursuit avec une base d'immeubles de quatre étages du 19e siècle, des maisons de un étage dont plusieurs donnent sur des cours.
Les autres sont des reconstructions à partir de 1908 ainsi que des ateliers.

A la rue d'Alsace, le cours se prolonge sur Villeurbanne jusqu'à l'étonnant totem connu de tous les Lyonnais.

Bien que le trafic le rende trop bruyant pour que la ballade soit vraiment agréable, de nombreux éléments d'architecture méritent d'y être remarqués.

Au n°1, les balcons en fer forgés sont suivis de nombreux autres.

La porte en bois du n°25 ainsi que les portraits sur celle du n°27.

La statue du lion au n°28 est l'une des plus belles de Lyon.

Au n°30, regardez la verrière et le faune.

Au n°129 les encorbellements et la porte en fer forgé de l'immeuble de l'architecte Bonetin daté de 1927.

Au n°136, le bizarre cube de verre de Gimbert et Vergely de 1992.

Au n°167, un porche ouvre sur un superbe jardin privé.

Au n°181 se trouve une porte magnifiquement vernie, celle du n°246 est belle aussi.

Vers la fin, au n°273, il y a une belle cour en retrait avec un ancien atelier et une horloge.

Dédicace:

Marie Joseph Paul Yves Roche Gilbert du Motier, Marquis de Lafayette est né en 1757 à Chavagniac en Haute Loire et mort le 20 mai 1834.

Il fut un grand général qui a prit une part importante dans l'indépendance des Etats Unis.
Revenu en France en héros, il fut un des personnages du début de la révolution française en étant le chef de la garde nationale, chef du gouvernement provisoire en 1830 et le père de la cocarde tricolore.

Il est demeuré un personnage important de la politique française jusqu'à sa mort.

Lafayette est venu à Lyon en 1785, il a participé à une séance de la loge maçonnique le Patriotisme dans le cloître de Saint Nizier.

Sources:code FUV:28367 code FANTOIR:6903864095Y code INSEE:69386

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