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Avenue Sidoine Apollinaire

Situation:

L'avenue Sidoine Apollinaire commence rue Marietton, à la limite d'Ecully, non loin de l'embranchement du boulevard de la Duchère.
Elle traverse la plaine de Gorge de Loup puis monte en direction de Saint Just pour arriver rue Barthélemy Buyer.
Les bus 3, 19 et 66 y passent, il y a une station vélo V.Le croisement avec la rue Guérin donne accès à une bretelle d'autoroute pour aller sous le tunnel de Fourvière.
Un pont réservé aux bus leurs permet de rejoindre la bretelle de sortie en direction de Ménival.

Qui va de Rue Marietton a Avenue Barthélémy-Buyer

Histoire:

La jonction de chemins qui existaient sous l'ancien régime semble avoir été faite au milieu du 19e siècle puis redressée par la suite.Au début du 20e siècle le marché aux bestiaux s'y tenait à l'angle de la rue du Béal.Le lieu, muni de nombreuses sources était réputé pour ses cressonnières.
Il y en a à nouveau une.Durant la guerre de 1940, la première imprimerie clandestine y a été installée.La piscine de Vaise a été inaugurée en octobre 1969.
Le nageur Franck Esposito y établit un record de France.
Pour l'homologuer, on mesura la piscine à laquelle il manquait quelques centimètres.
Le record fut annulé et des travaux engagés pour permettre à la piscine d'accueillir à nouveau des épreuves internationales.
La championne olympique Laure Manaudou est venu y nager.

Historique:

A été dénommée chemin de Saint-Just-à-Saint-Simon jusqu'en 1927.

Architecture:

Une première partie est droite et large, à plat.
Coté est, la maison ancienne de l'hôtel des ventes a une belle ampleur, le ruisseau des Planches lui coule derrière.
En face, on a reconstitué les fenêtres d'une maison de 1534 qui a été démolie au profit d'une station service, un panneau en donne l'analyse archéologique.Le premier tronçon est un peu décousu, les rues du Bourbonnais et des Plâtriers dessinent des parcelles triangulaires, aussi certains bâtiments sont en travers avec des constructions sur plusieurs plans.
Coté ouest, certains sont placés autour de cours.
On peut remarquer le profil de la première maison et le balcon sur la rue du Bourbonnais.Le second tronçon est plus joli entre deux alignements de petites maisons anciennes à un ou deux étages, coté est, l'alignement s'arrête à la rue du Béal.
Coté ouest, il se prolonge, irrégulier avec des maisons basses, des ateliers.
Au 39, une maison a de l'allure avec ses balcons, ses trois étages et son curieux rajout à l'étage.
En face, ce sont les installations sportives de la plaine de la Cressonnière avec la ferme à l'arrière.
On y voit un stade de foot, la piscine dans un grand hangar asymétrique puis quelques maisons individuelles.
Au 56, une impasse laisse voir de grands entrepôts sur un second plan.Au 41, une allée dessert la zone d'activité de la rue du Bourbonnais devant la voie de chemin de fer.Au 53, on aperçoit un petit cours d'eau dans le terrain des compagnons, le grand saule le trahit, il arrive du stade et part vers l'est.
On peut aussi voir de curieux détails comme la porte du 63, la belle terrasse dans la cour du 65.
Les parcelles se rétrécissent à l'est avec la voie de chemin de fer qui vient en tangente au niveau de la rue Gorge de Loup.En levant la tête, on voit le bois et les tours de l'avenue Barthélemy Buyer.La seconde partie monte en sinuant au pied de la colline de Champvert après la rue Gorge de Loup avec des entrepôts coté est et un groupe d'immeubles coté ouest.
Entre eux, au 80, il reste une grande maison plus ancienne, elle daterait de 1834, elle a deux étages, toute en longueur avec une architecture de couvent, des fenêtres arrondies et une statue de vierge sous le toit.
On peut entrer voir son flanc aux belles ouvertures régulières, arquées ou carrées selon les étages.
Il appartenait à notre dame de toute consolation, au sein de l'ordre des Trappistes.Au 93, une impasse s'enfonce assez profondément vers le sud, le long de la butte de chemin de fer, derrière le dépôt de sable puis deux entrepôts.
Elle se termine face à un portillon de jardins, une porte rustique et une maison.Après la déchetterie, on est dominé par la colline et le viaduc de l'autoroute, on longe une seconde voie de train arrivant de Tassin, en face, ce sont des entrepôts et quelques maisons comme celle du 117, toute en longueur.
Le pont des bus passe au dessus alors que l'avenue est elle-même en pont au niveau de la jonction des deux voies des trains puis arrive au large replat, néud de circulation en vue des tours du tunnel de Fourvière avec le profil du lion, face à un bois.Après la rue Guérin, une bretelle avec deux maisons anciennes dessert les trois barres colorées de rouges de la Vallonnière, une immense regardant le nord, deux plus basses alignées sur l'avenue.
Une vigne est plantée sur le talus, et un jardin public a été aménagé avant les barres, accessible par un escalier.
A l'ouest, c'est le domaine technique du tunnel, protégé par des barrières qui va jusqu'au parking du centre commercial, couvert de bois, en cours d'agrandissement en 2008.A l'est, la rue se termine par des villas dans leurs jardins, protégées par des murets sur lesquels on peut reconnaitre la pierre des monts du Lyonnais.Un petit bouquet d'hortensias fait la jonction avec l'avenue Barthélemy Buyer, en levant l'éil sur le portail du 189, on peut voir l'ancien pont du chemin de fer de Vaugneray.

Dédicace:

Sidoine Apollinaire est né à Lyon vers 431, il est mort vers 486 à Clermont dont il était devenu évêque.
Sidoine serait né le 5 novembre 430 et mort le 21 août 488.Sidoine Apollinaire fut l'invité de l'empereur romain Aetius en 458 au moment où celui ci venait de reconquérir Lyon jusqu'à ce qu'en 537 Vittegis roi des Goths ne cède toutes ses possessions en Gaule à Childebert.Sidoine Apollinaire est le plus célèbre d'une grande famille qui a exercé de hautes charges sous les derniers empereurs romains au 5e siècle.
Son père et son grand père ont été préfets, Sidoine a épousé Papianille, la fille de l'empereur Avitus.En 458 Sidoine Apollinaire écrivit à l'empereur Maiorianus pour lui demander de faire reconstruire la ville de Lyon ruinée par les Huns de Attila.Ce sont ses lettres qui font connaître l'histoire de Lyon à cette époque, la fière allure de l'église Saint Just et le déclin de la ville.
Plus largement, on lui doit une bonne part de la connaissance de la situation de la Gaulle et de l'empire sous les invasions barbares.Il a été sanctifié et est aussi honoré à ce titre par la rue Saint Sidoine.Une ancienne plaque métallique rappelle qu'on était aussi sur le chemin vicinal 7 de Saint Just à Saint Simon.

Origine du nom:

Poète latin, évêque de Clermont, né à Lyon vers 431.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Délibération du Conseil municipal du 18 juillet 1927. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV:28952 code FANTOIR:6903896780D code INSEE:69389

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