la Rue Verlet Hanus 69003 Lyon
entre la rue de Créqui et la rue Garibaldi
Rue Verlet Hanusla Rue Verlet Hanus 69003 Lyon
entre la rue de Créqui et la rue Garibaldi
Rue Verlet HanusSituation:
La rue Verlet Hanus débute rue de Créqui, face au 198 bis, elle se termine rue Garibaldi, face au 203.
Vers l'ouest, on marche en direction d'une grande barre de la Part Dieu.
Les voitures circulent vers la rue de Créqui.
Qui va de rue de Créqui a rue Garibaldi
Histoire:
La rue Verlet Hanus a été ouverte au milieu du 19e siècle à l'intérieur de la cité de la Part Dieu.
Architecture:
La première partie est jolie, entre de petits immeubles simples, de deux à trois étages de l'époque 1900.
La petite vierge à l'angle nord de la rue de Créqui est malheureusement enfermée dans une cage en grille.
La rue change au croisement avec la rue Duguesclin, fait de trois angles coupés et un arrondi, les immeubles sont plus hauts, cinq étages, du style des années 1950, celui du nord a été reconstruit depuis en reprenant les volumes du n°16.
Les immeubles autour de la rue du Clos Suiphon ont été construits vers l'an 2000, il n'y a plus de pas de porte au profit d'un étage de logements en plus.
L'angle avec la rue André Philip est moins beau entre des flancs de béton dont une haute barre.
Coté sud, on passe au chevet de l'église du Saint Sacrement avec son donjon octogonal faussement médiéval et ses énormes pignons de pierre.
Ensuite on passe entre deux ateliers, celui du sud est plus simple, il laisse la place à un flanc d'immeuble de la rue Garibaldi, celui du nord, plus important a un toit en dents de scie.
Dédicace:
Edmond Emile Verlet Hanus est né le 21 mai 1874 à Toul, il est honoré comme commandant.
Il a vécu à Lyon, dans le second et a été titulaire de la légion d'honneur.
Le général Simon lui a consacré un livre, un officier d'Afrique, le commandant Verlet Hanus, mission saharienne, pacification marocaine 1899, 1912.
Il commandait un bataillon de chasseurs alpins quand il a été blessé par un boulet le 29 août 1914 sur une crête des Vosges, au col de Mandray.
Il est mort à Gérardmer des suites de cette blessure.
Un monument placé au col conserve aussi sa mémoire.