la Rue Saint Jean 69005 Lyon
C'est une Petite Rue
entre la Place du change et la Place Saint-Jean
Domaine:métropole
Rue Saint Jeanla Rue Saint Jean 69005 Lyon
C'est une Petite Rue
entre la Place du change et la Place Saint-Jean
Domaine:métropole
Rue Saint JeanMonument classée:
54 monuments est dans cette rue: Maison / Immeuble / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison Le Viste / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Musée Miniature Et Cinéma / Maison Des Avocats / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison Laurencin / Maison / Maison / Maison Des Avocats / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison / Maison Du Chamarier / Palais De Justice /StreetArt:
il y a 1 streetArts dans cette rue
détail sur streetart.la-passion.fr
Situation:
La rue Saint Jean est la rue principale du quartier du même nom, elle débute place du Change pour finir place Saint Jean près de la cathédrale.
Il faut se méfier des voitures qui montent dans la rue de la Bombarde, ce sont les Lyonnais qui se laissent surprendre, car le sens vient de changer.
C'est une rue piétonne, l'une des plus fréquentées de Lyon, les touristes et les promeneurs ne s'en lassent pas.
Qui va de Place du change a Place Saint-Jean
Histoire:
La rue Saint Jean a été construite au troisième siècle quand les Lyonnais ont dû quitter Lugdunum pour se réfugier au bord de la Saône.
En 1420, le consulat a fait appel au roi pour empêcher le chapitre de construire la porte Froc.
Jusqu'en 1562, elle est restée fermée à la hauteur de la rue de la Bombarde par cette porte qui défendait l'accès au cloître Saint Jean.
Le Chamarier en détenait les clefs, c'est lui qui tenait la voirie, la police et la justice au nom de l'archevêque.
La rue Saint Jean a été sur le trajet de la plupart des entrées royales dans Lyon à la renaissance.
Le 29 janvier 1465, Louis premier, duc de Savoie est mort rue Saint Jean d'une crise de goutt1. une plaque indique que la marquise de Sévigné a logé à l'hôtel du Chamarier en 1672 et 1673.Le 8 avril 1834, le commissaire de police Arnaud a pris un coup de fusil venu d'une barricade de la rue Saint Jea1. Au début du 20e siècle, le docteur Edmond Locard a inventé la police scientifique dans son laboratoire au n°35 implanté en 1910 sous les toits du palais de Justice.
En 1937, une majorité des maisons de la rue ont été inscrites à l'inventaire des monuments historiques, après la guerre, le quartier a été le premier à bénéficier de la loi Malraux en 1964 pour sa sauvegarde.
A la fin du 20e siècle, les jeunes de la ville avaient l'habitude de parcourir la rue le 8 décembre en criant : les cocus, au balcon, généralement, quelques instants après, quelqu'un sortait à la fenêtre, jetant une bassine d'eau pour tenter de rincer les hurleurs.
Architecture:
C'est une rue pavée, assez étroite et tortueuse.
Elle est remarquable car toutes les maisons sont anciennes avec de nombreuses belles arches et quelques belles portes.
Les façades sont moins décorées, mais certaines possèdent des sculptures, malheureusement détériorées et de beaux encadrements de fenêtres.
Les statues des maisons composent tout un bestiaire avec notamment le paon en bois du 12 et les écureuils du 16 en compagnie d'angelots qu'on retrouve souvent dans Lyon.
Il y en a un plus fin au 66 avec une belle clé de voute.
Le gros de ce qui est visible date de la renaissance sur des fondements du moyen âge et a été très remanié comme la curieuse entrée du 2 coupée en deux ou la porte du 39, une marche en dessous du niveau.
La porte austère du 11 est datée de 1619.
Toute la façade du 7 est bien soignée avec des encadrements de fenêtres.
Les ouvertures du 6 sont supportées par une poutre impressionnante.
Il y a une jolie petite vierge à l'angle de la petite rue Tramassac, une autre à celui de la place du Gouvernement.
Au 17, l'imposte est particulièrement entrelacée.
Les fenêtres du 27 sont bien encadrées.
Au 29 la maison des Le Viste est ornée de pommes de pin et ouverte par une belle porte à arc brisé.
Elle a été construite par Jean le Viste au 15e siècle.
Claude Le Viste a commandé la magnifique tapisserie de la dame à la licorne, malheureusement, il faut aller à Paris pour l'admirer car elle est devenue le joyau du musée du moyen âge, hôtel de Cluny.
La façade du 44 est curieuse par ses ouvertures biscornues.
On peut lire du latin au 52, résidence Guillaume Leroy construite au 15e siècle, troius absoniani rutulis dux extuliti actis 1778.
Le dos du palais de justice choque par son ampleur et ses grilles.
On peut remarquer les médaillons avec le sceptre, le glaive et la balance, en revanche les deux statues menacent ruine.
En 2011, elles étaient à nouveau majestueuses, dominant un lion et un serpent Au 37, la maison du Chamarier a été construite de 1496 à 1516 par François d'Estaing.
Elle a été rénovée en 2005 en vue de l'ouvrir au public et montre un bel agencement de pierres et des piliers de fenêtres bien sculptés ainsi qu'un étonnant plafond de galerie peint.
C'est déjà la plus belle rue de Lyon depuis la rue, mais le plus beau est dans les cours, de nombreuses allées traboulent, certaines largement ouvertes aux touristes, d'autres fermées.
Le 7 traboule vers le quai Romain Rolland, le 10 vers le 2 rue de Gadagne, le 27 traboule vers la rue des Trois Maries à travers deux jolies cours, le 34 vers la rue du Boeuf, le 41 vers la rue Mandelot, le 40 vers la rue Neuve Saint Jean.
On peut voir deux belles tours dans la cour du 50, deux escaliers en colimaçon dans celle du 44.
Dédicace:
Elle tient son nom de Saint Jean Baptiste car elle se termine sur la place de la cathédrale.
Ce nom a été attribué au 17e siècle.
Auparavant, c'était la grande rue.
Au n°40, une belle statue montre le saint tête inclinée sur la rue, semblant regarder les passants.
Certains n'ont pas apprécié le regard et ont fait tomber la statue.
En décembre 2010 on peut voir une nouvelle statue.
Simon Saint Jean a été l'un des meilleurs peintres lyonnais en fleurs.
Saint Jean Bosco est venu à la chapelle de Fourvière le 8 avril 1883.
Origine du nom:
Elle tient son nom de Saint-Jean-Baptiste car elle se termine sur la place de la cathédrale.