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Avenue Lacassagne

Situation:

L'avenue Lacassagne est l'une des plus longues du troisième arrondissement dont elle dessert tout l'est.

Elle débute rue Maurice Flandin, à son croisement avec la rue Paul Bert, elle se termine place Hottin, au croisement du boulevard Pinel, en absorbant la rue Coignet.
La première partie est en contact avec le quartier d'affaires de la Villette.
La seconde partie dessert le quartier de Montchat.
Elle est en nette montée après la rue Trarieux.

La circulation se fait sur deux voies vers l'est, une voie vers l'ouest, réservée aux bus avant le cours Eugénie.

Au 57, un passage mène à la piste cyclable le long du tram et ressort rue Feuillat, la piste continue ensuite jusqu'à Meyzieu.

Qui va de Rue Paul-Bert a Place Jules-Hottin

Histoire:

Le chemin des Pins a été urbanisé à la fin du 19e siècle.

L'usine qui fournissait la vapeur du tramway Villette Montchat se trouvait chemin des Pins.
Un article du salut public indique qu'elle a fait plusieurs morts après avoir explosé.

Au 84, les usines Rochet Schneider, Berliet puis RVI ont construit des camions durant une bonne partie du 20e siècle ainsi que les carburateurs Zénith.
Durant la première décennie du 21e siècle, la friche Berliet a abrité des ateliers d'artistes, notamment des peintres à la bombe qui la faisaient évoluer chaque jour.
En 2014, on plante les fondation d'une bibliothèque avec aussi le projet de logements et d'une école de compagnons.

Historique:

A été dénommée chemin des Pins jusqu'en 1925.

Architecture:

L'ouverture est belle entre un immeuble de bureaux aux lignes élancées et le bureau de la Lyonnaise de banque dans une belle maison bien rénovée.

La rue passe ensuite entre deux alignements d'immeubles de la fin du 20e siècle, autour de six étages.
Avant le croisement de l'avenue Félix Faure, les immeubles sont toujours de cette époque, mais en travers, plus hauts, jusqu'à quinze étages, ils laissent de la place pour des arbres.
Coté sud, un long mur cache l'immense central téléphonique, le croisement est aménagé en un petit square avec des jeux d'enfants, en face, il reste une petite maison de pierres.

Au croisement de la rue des Cadets de la France Libre, la belle maison jaune à toits pointus du château Sans Soucis laisse une place couverte de bois.

L'alignement suivant se fait avec une alternance d'immeubles du 20e siècle et de petites maisons à un étage au nord.
Coté sud, c'est une longue barre qui laisse la place à des buissons et un alignement de bouleaux ainsi qu'à un square au croisement de la rue du Dauphiné et du tram.

Ensuite, le coté nord est bordé de grosses maisons individuelles, celle du 53 est signée Decoeur et datée de 1898, elles sont intercalées avec des immeubles récents comme le 69 avec ses grands patios vitrés ouverts sur la cour.
Coté sud, ce sont de grosses résidences séparées par des parkings, puis des immeubles et quelques établissements industriels.
Un mur aveugle est peint dans le style de Velázquez.
La séparation en triangle avec la rue Bara laisse la place au square Reverzy.

Après la rue Rebatel, une grosse résidence du début du 21e siècle est construite autour d'une place ronde, elle est aussi en rondeur avec des frontons triangles.
En face, un petit square fait la jonction avec la fin de la rue Bara.

Après la rue Feuillat, les portraits de médecins lyonnais sont peints sur les murs de béton des laboratoires.
On peut voir une curieuse tour d'horloge au croisement de la rue Verne.

Au 84, un grand terrain vague bordé d'entrepôts forme la friche culturelle RVI quelques fresques ont des velléités esthétiques, la majorité ne vise qu'à signaler un passage aux initiés.

Après la rue Rochaix, coté sud, on longe l'immense dépôt TCL des Pins sur lequel une fresque retrace l'évolution des transports en communs lyonnais devant les monuments emblématiques de chaque époque.

Après la rue Omer Louis, le coté nord est bordé de petites maisons individuelles, soit en alignement, soit entourées de jardins, celle du 179, sans étage, est assez jolie.
On peut voir deux petites gloriettes, la seconde avec une jolie charpente, en face, un joli square ombragé avec des bornes occupe l'autre angle de la rue Viala.
Le coté sud est majoritairement bordé d'immeubles du milieu du 20e siècle.

Après la rue Viala, les maisons individuelles occupent les deux cotés.

Les immeubles reprennent le dessus coté sud après la rue Trarieux, le 162 est répertorié comme faisant partie du patrimoine architectural du 20e siècle, ce sont deux bâtiments de béton rectangulaires, l'un haut, le second sur deux étages dont on peut surtout apprécier le grand hall d'accueil vitré.
Coté nord, le 225 fait un joli ensemble de toits de tuiles.

Coté sud, après la rue François Villon, on longe deux groupes de HLM, le 176 est daté de 1932.
Du 184 au 192, trois immeubles sur rue compensent la pente, cinq étages pour le premier, trois pour le dernier, ils sont datés de 1940, un second groupe est construit en retrait de petits jardins.

Autour de la rue des Mobiles, les dernières villas sont plus grandes, dans de beaux parcs arborés, la villa Véronique a une tour à toits d'ardoise qui en émerge, la dernière, villa Nova est datée de MCMLX.

Dédicace:

Elle s'est d'abord appelée avenue des Pins, les plaques indiquent qu'on était aussi chemin vicinal 17.

Il ne fallait pas moins d'une avenue pour rendre hommage aux travaux de Alexandre Lacassagne, né le 17 février 1843 à Cahors, mort le 24 septembre 1924 à Lyon.
Le savant a fait sa carrière à l'institut de médecine légale qu'il avait créé à Lyon.

Il a été appelé pour travailler sur les plus grandes affaires criminelles de son époque comme l'assassinat de Sadi Carnot ou l'affaire de Joseph Vacher auteur de nombreux assassinats.

Il est considéré comme le père de l'anthropologie criminelle et il a à ce titre réuni une étonnante collection de moulages, de portraits et de tatouages.
Il a participé à la création des musées d'histoire de la médecine et de médecine légale.

Une grande exposition a lieu à la bibliothèque de la Part Dieu à laquelle il a légué une grande bibliothèque, de février à mai 2004 sous le nom «le médecin et le criminel», pour ceux qui n'auraient pas pu s'y rendre, une grande partie de l'exposition est reprise dans un ouvrage du même nom.

Origine du nom:

Jean-Alexandre-Eugène Lacassagne, professeur à la Faculté de médecine, fondateur de l'École lyonnaise de criminologie.
Il légua à la ville sa riche bibliothèque.
Né à Cahors le 18 août 1843, mort à Lyon (3e) le 24 septembre 1924.
Sources:

data.gouv.fr

Ville de Lyon, Archives municipales de Lyon, index des voies de Lyon, 2022/01/20. sur archives-lyon.fr

Délibération du Conseil municipal du 27 septembre 1925. Rues de Lyon à travers les siècles de Maurice Vanario (2002)

code FUV:27666 code FANTOIR:6903834080V code INSEE:69383

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