Monument:
Le Jardin Girard Desargues
est a l'adresse: Rue Mandelotest classe en 1986 comme monuments historiques
Jardin Jardin Girard DesarguesMonument:
est classe en 1986 comme monuments historiques
Jardin Jardin Girard DesarguesSituation:
Le jardin Desargues, dans le cinquième, est limité au sud par le flanc de la cathédrale, au nord par la rue de la Bombarde et le palais de justice, à l'ouest par la rue Mandelot et à l'est par la rue des Estrées.
Histoire:
Le terrain a été occupé dès le quatrième siècle par les annexes de la cathédrale, le baptistère Saint Etienne, sur lequel on a ensuite construit une église et l'église Sainte Croix.
Les deux édifices ont été vendus à la révolution puis englobés dans des constructions.
En 1960, le palais de justice a racheté les immeubles pour s'agrandir.
En 1972, on a commencé les fouilles qui allaient mettre à jour le site actuel et la fameuse arche ainsi que les vestiges plus discrets du choeur de Sainte Croix et du baptistère..
En 1971, un projet d’extension du Palais de Justice voit le jour.
Afin de procéder aux travaux, on detruit des immeubles situés dans le périmètre.
Des fouilles de sauvetage sont lancées entre 1972 et 1977 et se déroulent sous la direction de l'archéologue J.-F.
Reynaud.
Des vestiges de différentes époques allant du Ier siècle de notre ère au XVIe siècle sont mis au jour.
Il s'agit des vestiges du groupe épiscopal primitif de Lyon, composé de trois églises : Saint-Jean au Sud, Saint-Etienne au centre et Sainte-Croix au Nord.
Les vestiges sont d'une telle ampleur pour l'histoire de la Ville, que la Mairie décide de racheter les terrains pour créer un parc archéologique exposant les découvertes.
La mise en valeur du site a été élaborée conjointement par l’architecte en chef des Monuments Historiques et par les archéologues.
Il s’agissait de valoriser ces édifices mal connus et qui ne sont que partiellement dégagés.
Sur place, quatre panneaux pédagogiques expliquent leur histoire.
Le jardin, classé monument historique en 1986, porte aujourd’hui le nom du mathématicien lyonnais Girard Desargues, conseiller du Cardinal de Richelieu et à qui nous devons l’escalier en spirale de l’Hôtel de Ville.
Il présente l’élévation, partiellement conservée de la nef et de l’abside de Sainte-Croix ainsi que le baptistère Saint-Etienne avec sa cuve primitive.
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En 1971, un projet d’extension du Palais de Justice voit le jour.
Afin de procéder aux travaux, on detruit des immeubles situés dans le périmètre.
Des fouilles de sauvetage sont lancées entre 1972 et 1977 et se déroulent sous la direction de l'archéologue J.-F.
Reynaud.
Des vestiges de différentes époques allant du Ier siècle de notre ère au XVIe siècle sont mis au jour.
Il s'agit des vestiges du groupe épiscopal primitif de Lyon, composé de trois églises : Saint-Jean au Sud, Saint-Etienne au centre et Sainte-Croix au Nord.
Les vestiges sont d'une telle ampleur pour l'histoire de la Ville, que la Mairie décide de racheter les terrains pour créer un parc archéologique exposant les découvertes.
La mise en valeur du site a été élaborée conjointement par l’architecte en chef des Monuments Historiques et par les archéologues.
Il s’agissait de valoriser ces édifices mal connus et qui ne sont que partiellement dégagés.
Sur place, quatre panneaux pédagogiques expliquent leur histoire.
Le jardin, classé monument historique en 1986, porte aujourd’hui le nom du mathématicien lyonnais Girard Desargues, conseiller du Cardinal de Richelieu et à qui nous devons l’escalier en spirale de l’Hôtel de Ville.
Il présente l’élévation, partiellement conservée de la nef et de l’abside de Sainte-Croix ainsi que le baptistère Saint-Etienne avec sa cuve primitive.
Architecture:
Faute de cône, il forme un rectangle.
Ce ne sont que des ruines des édifices religieux Sainte Croix et Saint Etienne.
Parmi les éléments conservés, on peut voir le cercle du baptistère sous une protection qui le cache, une arche de l'église Sainte Croix, seule partie élevée ainsi que le mur du chevet.
Coté Saône on peut voir les bases du mur d'enceinte du cloître Saint Jean en contrebas avec les nombreuses inscriptions latines reprises de monuments antiques.
La nuit, on peut admirer la belle rose du vitrail de Saint Jean.
Dédicace:
Gérard Desargues est né le 21 février ou le 2 mars 1591 à Lyon, il a été baptisé à Sainte Croix, la où se trouve son jardin, il est mort à Lyon en octobre 1661.
Il fut géomètre, fondateur de la géométrie projective, mathématicien, spécialiste du cône, architecte, laissant son nom à un théorème et à une configuration, faisant avancer la connaissance de la perspective.
Il vivait rue des Trois Maries, il avait construit la maison la plus spectaculaire du pont de Saône et participé à celle de l'hôtel de ville.
Marcel Chaboud lui a consacré un ouvrage, Girard Desargues, bourgeois de Lyon, mathématicien et architecte, édité par Aléas, quai Lassagne.
Un colloque lui a été consacré en 1991, ce qui a été l'occasion d'attribuer son nom au jardin.
Desargues avait déjà eu une rue au voisinage de la rue Moncey.